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GPA : Valls est pris au mot

Auteur : Louis Blase | Editeur : Walt | Vendredi, 10 Oct. 2014 - 23h26

Valls aura t-il les valseuses que lui prête BHL qui déclarait récemment sur France Inter «j’aime cet homme car il a des couilles» ? C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon du Siècle.

La Manif Pour Tous quant à elle a bien entendu l’engagement du Premier Ministre de lutter activement contre la GPA (interview accordée au quotidien La Croix le 03/10/2014), et lui demande en conséquence d’être cohérent avec son menton pointé, c’est à dire de retirer sans délai la circulaire Taubira, qui encourage la GPA au lieu de la freiner.

Après le succès populaire des manifestations du 5 octobre 2014, Ludovine de la Rochère capitalise : sans délai, le collectif LMPT demande un rendez-vous au Premier Ministre pour faire le point sur ses revendications pour la protection de la filiation. Par surcroît, les menaces qui pèsent maintenant sur les allocations familiales et le congé parental donnent de nouvelles raisons de mobiliser l’opinion publique contre l’action du gouvernement qui ne trouve rien de mieux que l’accélérer la déconstruction de la politique familiale française.

Dans la presse écrite, il n’y a plus que le Nouvel Obs’ et Libération pour refuser de voir la réalité en face : la loi Taubira sera abrogée, car elle porte en elle-même les germes de la GPA, de ce fait elle est condamnée. Les productions jurisprudentielles de la CEDH et de la cours de cassation sont aujourd’hui suffisantes pour acter la fourberie fondamentale de Christiane Taubira, et la supercherie de ses textes controversés dont la liste s’allonge de jour en jour.

Il ne peut y avoir davantage de tolérance pour la GPA que pour l’esclavage, alors que la triste histoire de la marchandisation des êtres humains retrouve sous l’impulsion de Christiane Taubira, une actualité que personne n’avait osé imaginer au moment où la prophétesse du changement de civilisation avait pleurniché une loi mémorielle, c’était en 2001.

Du côté gauche de la gauche, c’est un peu la panique : la propagande ne fonctionne plus, les Français ont inventé la Révolution douce, la Hollandouille ne croit plus à son destin, la commission européenne non plus. Le peuple n’en peut plus de voir les voyous de la république se partager les rentes du système, les Mosco-Cahuzac braconner les postes, et ne voit qu’une seule solution pour s’en sortir : mettre fin au plus vite au mandat présidentiel de François Hollande. Désormais, toutes les annonces homo (car elles lavent plus blanc que blanc) de ce gouvernement anxiogène sont prises au mot pour le mettre en accusation :

Aujourd’hui c’est Marisol Touraine qui s’empresse d’inquiéter tout le monde en envisageant de mettre les allocations familiales sous conditions de ressources. De cette façon, elle confirme qu’elle confond lamentablement la politique sociale avec la politique familiale. Sait-elle de quoi elle parle ? Il est légitime d’en douter. Quoi qu’il en soit, les déclarations de la ministre remettent en cause le principe fondateur de la politique familiale française dont elle prépare la liquidation. Et en plus, elle affirme le contraire ! Ment-elle ? Cela n’a plus aucune importance de la savoir, pourvu qu’elle parte avec toute la racaille.

Contrairement à ce qu’osent encore affirmer les clowns de la bien-pensance médiatique, l’abrogation de la loi Taubira n’est pas revendiquée par la fraction radicalisée d’un électorat de droite, mais par le peuple Français dans sa majorité souveraine qui rejette le système des faux débats parfaitement symbolisé par les frères jumeaux Hollande et Sarkozy.

Il s’avère que toutes les dérives annoncées par la Manif pour tous il y a deux ans se sont révélées exactes : ces esprits éclairés (Ludovine de la Rochère, Tugdual Derville, …) affirmaient qu’en ouvrant le mariage homosexuel et l’adoption, il y aurait le « droit à l’enfant », la « PMA » et la « GPA » comme conséquences de la négation de la famille naturelle. Et c’est effectivement ce qu’il s’est passé.

Manuel Valls peut poursuivre ses gesticulations, personne ne le croira tant qu’il n’aura pas abrogé la circulaire Taubira : il est pris au piège des mots, il est pris au mot.


- Source : Louis Blase

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