Le terrorisme est devenu l’essence de la politique intérieure et extérieure des USA
Il suffit de regarder l’histoire ouverte de la CIA, lire les mémoires de membres de cette organisation pour s’en convaincre : les services US ont depuis longtemps créé les centres de terrorisme, les zones de tensions, les organisations terroristes. Et même celles qui sont apparues sans leur intervention directe, ont été financièrement prises en charge. A Langley on considérait, et on considère encore, que les organisations terroristes sont les instruments effectifs de promotion des intérêts des USA dans différentes parties du monde. L’expérience démontre que le terrorisme est particulièrement efficace quand il est utilisé en conjonction avec les technologies de l’information, avec le recours aux canaux de diffusion de l’information instantanée dans leur totalité. Cette synthèse constitue par elle-même un moyen surpuissant d’utiliser l’horreur à grande échelle, paralysant les autorités gouvernementales, les systèmes de sécurité de l’Etat, l’Etat lui-même, la chute de l’économie et du système financier, etc.
Et pendant ce temps on formate le subconscient de millions de personnes.
L’exemple le plus flagrant, ce sont les évènements du11/9/2001, lorsque les services US ont mené l’attaque sur les tours jumelles. Pensez donc : pendant 4 jours sous les ruines fumantes des tours dynamitées ont été enterrées toutes les libertés démocratiques des américains, et les services US ont obtenu le contrôle total de la société. Ceci est le terrorisme à usage interne.
Mais les USA ont dans leur bagage le terrorisme diplomatique. Nous en avons découvert une parcelle en septembre de cette année. Obama a prévenu une première fois Merkel, qui tentait en quelque sorte de faire valoir les intérêts de l’Allemagne, Obama l’engageant à ce que son pays se conduise comme une fille de joie.
Merkel a éludé. Une seconde fois Obama s’est adressé à elle avec autorité, Merkel maintint ses esquives. Et c’est alors que par un bizarre concours de circonstances, le 10 septembre, une explosion d’une puissance immense a détruit l’usine chimique près de Brême, et qu’il fallut évacuer des dizaines de milliers de personnes. Et voilà ! Le 11 septembre l’Allemagne revint à l’obéissance même, et Merkel affiche sa soumission à Obama. Pas son partenariat, je précise, mais bien sa soumission, prête à tout.
Je remarquerai simplement : ce qui s’est passé les 11 et 12 septembre se serait prolongé de deux ou trois actes similaires, et l‘Allemagne se serait mise à genoux.
Ou alors prenons les shows sanguinaires des services US et britanniques. Via les uns ou les autres, quelques organisations terroristes entreprirent sous les caméras de couper les têtes d’otages. Il est vrai que l’un de ces « terroristes islamiques » s’est avéré être un agent des services britanniques et s’est démasqué sur une stupide affaire de prononciation, mais ce ne sont que peccadilles. A qui a-t-on coupé la tête ? Un Américain, un Français, un Britannique. Ces images ont été largement diffusées par les médias US, britanniques et de l’UE. Précisément ces pays qui bombardent la Syrie. Et que dit le public de ces pays ? Bravo, on tue des barbares.
L’EIIL, ou Daesh, sont un produit des services US. L’algorithme est simple. On crée une organisation terroriste sous contrôle, qui elle-même crée une zone de tensions, et le prétexte d’une intervention militaire des USA et de ses alliés. Et c’est ainsi que cela se passe à tout endroit qui requiert que l’on crée un conflit, que l’on déstabilise la situation, ou que l’on crée un chaos contrôlé.
Le Maïdan est un exemple classique des activités du terrorisme médiatique des USA en Ukraine. Les évènements de la place de l’indépendance à Kiev, sans cet appui médiatique, eussent déstabilisé le pouvoir à Kiev. Mais le recours jour et nuit de ces images télévisées a terrifié les ukrainiens dans tout le pays, toute l’Ukraine s’est cabrée, paralysant l’Etat, les forces publiques, les services de sécurité, et tous les systèmes de sécurité de l’Etat. Résultat : l’Ukraine s’est trouvée sous contrôle étranger, sans agression ouverte, payant de son sang, perdant même l’illusion de son indépendance, et restera redevable à ses occupants de milliards de $, soumis à des intérêts bancaires, et l’occupant se présente en allié majeur. En SAUVEUR !
Russie, ne t’en mêle pas, et le résultat serait parfait !
Le terrorisme, c’est le mécanisme de la guerre de l’argent pour l’argent.
Si l’on examine soigneusement les agissements des services de renseignement US, il est facile de se convaincre de ce qu’actuellement, ces services ne combattent pas pour les intérêts des USA. Avec l’argent du contribuable, ils servent les intérêts de la mafia financière mondiale. D’ailleurs, comme l’ensemble de la composante militaire des USA.
- Source : Alexandre Zhilin