Bonnes relations arabo-israéliennes, une grande satisfaction sioniste
Petit à petit, l’infiltration de l’entité sioniste dans les pays arabes va plus loin, surtout après le déchirement de ces grands pays arabes qui constituaient les derniers remparts contre cette infiltration. Cette infiltration, les occupants sionistes et leurs parrains américains font tout pour la renforcer par tous les moyens. La Libye a été déchirée. Les Syriens s’entretuent. L’Iraq est divisé en plusieurs morceaux. Tout cela est matière à satisfaction pour l’entité sioniste. La grande satisfaction vient toutefois du portail jordanien et du portail égyptien, ces deux pays qui ont signé des accords de paix avec cette entité, un pas de géant sur le chemin de la normalisation avec l’ennemi sioniste.
Le portail jordanien
La Jordanie et l’entité sioniste viennent de signer un accord concernant le gaz. Cet accord reflète l’ampleur de la coopération commerciale entre les deux pays. Cet accord reflète aussi la profondeur des relations stratégiques dans les secteurs économiques et politiques entre les deux pays. Cet accord de gaz, bien qu’il soit économique, reste une transaction éminemment politique.
Et en terme général, il reflète les coopérations régionales tant espérées par la direction américaine, disent des milieux sionistes à la deuxième chaîne israélienne.
Washington regarde d’un œil bien satisfait cet accord jordano-sioniste. Pour l’administration américaine, c’est un axe stratégique renforçant la stabilité et la tendance modérée au Moyen-Orient.
Notons que cet accord a été signé entre l’entité sioniste et la Jordanie pendant que les forces sionistes d'occupation frappaient la bande de Gaza par toutes leurs armes. John Kerry, le ministre américain des affaires étrangères, a rencontré Netanyahu et le roi de la Jordanie, pendant ses tournées pour arrêter l’agression sioniste. Il en a profité pour finaliser l’accord.
Le portail égyptien
Récemment, Al-Sisi a suggéré la constitution d’un Etat palestinien au Sinaï. Ce n’est pas pour l’amour des Palestiniens, mais parce que lui et ses alliés, non « djihadistes », en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis, croient que la résistance palestinienne à l’encontre de l’occupation sioniste ne sert pas leurs intérêts, a dit l’écrivaine israélienne Caroline Galik.
En effet, l’Egypte et l’Arabie Saoudite commencent à considérer "Israël" comme un allié, puisqu’il combat les moudjahidin sunnites représentés par le Hamas et les moudjahidin chiites représentés par le Hezbollah, selon Galik.
La journaliste Sofie Ron Morya va encore plus loin dans ses éloges faites à Al-Sisi. Elle le qualifie de « source de bonnes nouvelles pour "Israël" ». Le projet d’Al-Sisi est en parfait accord avec l’idéologie de la droite sioniste qui veut un « "Israël" sur toute sa terre », ce qui veut dire sur tous les territoires occupés en 1967.
Elle continue ses éloges, en disant qu’Al-Sisi s’est montré un véritable allié d’"Israël", durant la dernière guerre israélienne menée contre la bande de Gaza. Al-Sisi a bien compris les intérêts communs entre "Israël" et l’Egypte. Le projet d’Al-Sisi donne à la droite sioniste le droit de rester sur ses positions quant au conflit avec les Palestiniens.
La signature des accords de gaz naturel entre "Israël" et l’Egypte et entre "Israël" et la Jordanie, spécialement pendant la guerre sioniste contre Gaza, n’est pas innocente. C’est une coordination visant à pratiquer contre le mouvement de la résistance islamique Hamas des pressions communes. Ces pressions communes ont été pratiquées dans l’espoir de voir le Hamas accepter un cessez-le-feu, sans que Tel-Aviv ne fasse une quelconque concession, disent des milieux politiques sionistes.
L’alliance entre Egypte et "Israël" est si forte que les leaders des deux pays sont allés jusqu’à résister contre les pressions américaines qui veulent montrer une sorte de souplesse envers le mouvement du Hamas.
Qu’attendent les occupants sionistes de plus pour être satisfaits ? Quand les pays arabes et musulmans comprendront qu’"Israël" ne veut que faire du mal aux autres, afin que le champ soit libre pour lui tout seul, afin qu’il reste le plus fort, afin qu’il vive comme un coq en pâte ?