Agression raciste et sioniste de Saint-Mandé : 8 et 12 jours d'ITT pour les victimes
Silence radio. Quatre jours après les faits, la presse audiovisuelle n'a toujours pas réalisé d'enquête ou de reportage à propos de l'agression de deux lycéens d'origine algérienne par un groupe juif ayant crié "Israël, Israël!".
Ce jeudi matin, deux hommes ont été entendus par la police de Vincennes au sujet des faits qui se sont déroulés dimanche soir à Sant-Mandé.
Mardi, Le Parisien avait ainsi rapporté que "deux ados de 17 ans ont été traités de "sales Arabes" et frappés par une trentaine de personnes issues de la communauté juive".
Les deux jeunes hommes ont passé un contrôle médical dans la matinée de mardi. Résultat : 12 et 8 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail).
Sollicitée par l'AFP, une source judiciaire anonyme prétendait initialement "ne pas avoir d'éléments laissant supposer que les violences sont aggravées par un mobile religieux ou raciste". Curieuse affirmation contredite, dès le lendemain, par le parquet de Créteil selon lequel "des propos racistes ont probablement été tenus".
Le racisme est pointé du doigt par la députée EELV de la circonscription tandis que le maire de Saint-Mandé préfère éluder cet angle de l'affaire en évoquant des "jeunes capables de s'affronter entre membres de la même confession".
Qu'en est-il? Voici le témoignage de la mère de l'une des victimes recueilli par RMC. Vidéo
Elle y évoque un fait significatif : à l'instar de la Ligue de défense juive, ces agresseurs criaient "Israël, Israël!" durant leur actes perpétrés à l'encontre des deux lycéens d'origine algérienne.
Cette vidéo, capturée le 20 juillet à Sarcelles, est une illustration des regroupements d'extrémistes juifs. Sarcelles 20/07/14
Imaginons la siuation inverse : deux jeunes juifs venus livrer du pain et tabassés par une trentaine de musulmans en train de hurler "Palestine, Palestine!". Nul doute que les grands médias audiovisuels, de concert avec Manuel Valls et le Crif, auraient traité l'information en réalisant des reportages et des enquêtes de terrain pour exposer "l'antisémitisme-croissant-des-banlieues".
Depuis quatre jours, les éditorialistes et les ministres concernés font plutôt profil bas: aucune tribune pour dénoncer ces faits, aucune parole gouvernementale pour alerter l'opinion publique sur la violence de l'ultra-sionisme.
Quand prendra fin ce flagrant deux poids deux mesures?
- Source : Hicham Hamza