Bilderberg : Fuite de documents : Plan pour une monnaie unique Européenne dès 1955.
L’Elite mondialiste avait discuté d’un agenda pour la création de l’Euro près de 40 ans avant que cela ne soit codifié par le Traité de Maastricht en 1992. Une fuite de documents de la conférence du groupe Bilderberg de 1955 qui s’est tenue en Allemagne, révèle qu’il a été discuté d’un agenda pour créer l’UE et sa monnaie unique l’Euro, des décennies avant que ces plans ne soient présentés, contredisant les affirmations des démystificateurs qui affirment que le groupe Bilderberg n’a aucune influence sur les événements mondiaux.
Une fuite de documents de la rencontre qui a eu lieu les 23-25 Septembre 1955, au Grand Hotel Sonnenbichi à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne de l’Ouest, a permis qu’ils soient publiés par le site Wikileaks hier.
Comme nous l’avions d’abord rapporté en 2003, une équipe enquêtant pour la BBC avait été autorisée à avoir accès aux données de Bilderberg confirmant que l’UE et l’Euro ont été les créations intellectuelles de Bilderberg. Ils ont probablement lu les mêmes documents publiés par Wikileaks.
Ce n’est que le mois dernier que le vicomte de Belgique, actuel président du groupe Bilderberg, Etienne Davignon, s’est vanté que Bilderberg avaient aidé à créer l’Euro en introduisant l’agenda politique pour une monnaie unique au début des années 90.
Cependant, les documents montrent que l’agenda pour créer un marché commun européen et une monnaie unique remonte à plusieurs décennies plus tôt.
Le sommaire du rapport des discussions de la rencontre de 1955 parle d’un «besoin pressant de rassembler le peuple allemand et les autres peuples d’Europe dans un marché commun».
Le document donne un aperçu du plan «pour arriver le plus rapidement possible à un degré d’intégration des plus élevés, à commencer par un marché commun européen».
Juste deux ans plus tard, en 1957, la première incarnation de la Communauté Economique Européenne (CEE) était née, qui créait un marché unique entre la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Italie; le Luxembourg, et les Pays Bas. La CEE s’est graduellement élargie les décennies suivantes jusqu’à devenir la Communauté européenne, l’un des trois piliers de l’Union européenne, officiellement créée en 1993.
Le sommaire du texte de Bilderberg 1955, parle brièvement d’un consensus comme quoi «il serait peut être mieux de procéder au développement d’un marché commun par traité plutôt que par la création de nouvelles institutions supérieures». La CEE a été effectivement créée via le Traité de Rome, signé le 25 Mars 1957.
Le même processus continue d’être suivi jusqu’à maintenant avec le Traité de Lisbonne, qui livre de vastes pans de souveraineté nationale à l’UE avec l’accord des présidents et premiers ministres des pays européens, plutôt que via la création arbitraire de nouvelles institutions, méthode qui révèlerait le fait que la création d’un super état fédéral de l’UE est de par sa nature même totalitaire.
Malgré cela, les démystificateurs essaieront encore d’affirmer que l’idée d’un marché commun européen était dans l’air dans les années 50 et que Bilderberg ne faisaient que discuter des idées politiques contemporaines.
Cependant, on ne peut pas dire la même chose de la monnaie unique européenne, qui n’a même pas été introduite sous forme de billets et pièces avant Janvier 2002, ayant d’abord été codifiée dans le Traité de Maastricht de 1992. Les documents prouvent que les membres de Bilderberg avaient poussé à son introduction quelque 40 ans plus tôt.
Le sommaire du document stipule que «le porte parole européen a exprimé son inquiétude sur le besoin d’une monnaie unique, et a indiqué que de son point de vue cela impliquerait nécessairement la création d’une autorité politique centrale».
Effectivement, la monnaie unique européenne, l’Euro, n’a été introduite qu’après la création d’une autorité politique centrale, l’Union européenne.
Le document insiste également sur «la nécessité d’amener le peuple allemand dans un marché commun européen aussi rapidement que possible» ajoutant que le futur était en danger sans une «Europe Unie».
Nous apprenons également que «un participant des US a confirmé que le soutien enthousiaste des Etats Unis pour l’idée d’intégration n’avait pas faibli, bien qu’il y ait eu en Amérique une hésitation considérable sur comment manifester cette enthousiasme. Un autre participant des US a pressé ses collègues européens d’aller de l’avant avec l’unification de l’Europe en s’attachant moins aux considérations idéologiques, et, par dessus tout, en étant concret et en oeuvrant rapidement».
Malgré une pléthore d’exemples qui s’appuient effectivement sur des preuves de l’implication de l’agenda Bilderberg dans les politiques actuelles et les développements géopolitiques sur la scène mondiale, les démystificateurs des médias de l’establishment continuent de dénigrer des chercheurs indépendants qui osent affirmer que les rencontres secrètes de 150 des personnes les plus influentes et les plus puissantes qui discutent du futur de la planète, ne seraient que des ateliers de débats informels, dénonçant de telles affirmations comme étant des «théories du complot».
Pourtant, la «théorie du complot» la plus risible jamais émise c’est bien celle de ces démystificateurs suggérant stupidement qu’un évènement qui attire des titans des gouvernements, de l’industrie, des banques, des affaires et du monde universitaire, où les problèmes mondiaux les plus urgents de l’actualité sont discutés, tout ceci dissimulé derrière un black out médiatique conjointement accepté, n’a rien à voir avec les évènements futurs mondiaux.
L’agenda Bilderberg 2009 avait déjà fait surface avant la rencontre du 14-17 Mai, à Vouliagmen en Grèce. Selon le journaliste d’investigation Daniel Estulin, l’un des objectifs de Bilderberg c’était de dénigrer les activistes et politiciens qui s’opposent au Traité de Lisbonne en plantant dans les médias des histoires désobligeantes afin de réduire au silence ceux qui s’opposent à un super état fédéral de l’UE que le groupe Bilderberg a minutieusement cultivé depuis ses premières rencontres dans les années 50, un fait, prouvé par les propres documents internes de Bilderberg, et non pas une théorie du complot.
La dernière quinte toux rauque du Bilderberg a craché le Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP, l’équivalent du TPP ou Trans-Pacific Partnership de l’autre côté du monde). Ce traité rend le vote tout à fait futile et obsolète car il laissera les multinationales attaquer en justice les gouvernements et ne laissera que la plus fine couche possible de vernis “démocratique” pour que les merdias puissent s’y raccrocher des deux côtés de l’Atlantique. Les “états-nations” vont devenir de simples “préfectures” (NdT: dans la grille de contrôle du Nouvel Ordre Mondial) et la Commission Européenne sera le gouvernement non élu des Etats-Unis d’Europe (NdT: ce qu’elle est déjà mais aura ses pouvoirs de facto renforcés…).
Alors que les gens ordinaires à travers l’Europe et l’Amérique demandent des standards de vie décents comme de l’eau potable, de la nourriture, un logement, une assurance maladie, du chauffage et un emploi plein et stable, les médias à la botte ne les entendent ni ne les écoutent parce que cela n’est pas la voie du Bilderberg. Au lieu de cela, ces fascistes en costard de mafieux à rayures nous enterrent dans la dette, volent notre temps libre, érodent la qualité de vie avec nos enfants, amis et famille et ensuite nous reprochent de demander un partage équitable des récompenses du progrès humain.
- Source : Joseph Watson