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Dangers du téléphone portable sur le cerveau : une étude relance le débat

Auteur : Atlantico | Editeur : Walt | Mercredi, 14 Mai 2014 - 00h03

Ceux qui utilisent leur téléphone mobile plus de 15 heures par mois auraient un risque accru de développer certaines tumeurs du cerveau.

"La principale conclusion de notre étude menée en France va dans le même sens que des tendances récemment observées au niveau international mais qui demandent à être confirmées, à savoir une élévation du risque de tumeur cérébrale, observée uniquement chez les plus forts utilisateurs de téléphones portables". La conclusion est claire. Les personnes qui utilisent leur téléphone mobile plus de 15 heures par mois auraient un risque accru de développer certaines tumeurs du cerveau. Le débat sur les dangers des portables est donc relancé.

L'étude a été menée de 2004 à 2006 notamment par le docteur Isabelle Baldi et a été publiée dans la revue Occupational and Environmental Medecine. Les résultats de cette nouvelle étude devraient encore soulever LA question : y-a-t-il un véritable lien entre cancer du cerveau et utilisation du portable ? Difficile de l'affirmer à 100% mais les chiffres sont là. L'étude française a porté sur 253 cas de gliomes et 194 méningiomes recensés entre 2004 et 2006 dans quatre départements français, comparés à 892 témoins adultes sains, représentatifs de la population française.

Pour parvenir à leur conclusion, les chercheurs ont tenu compte des autres facteurs de risque des tumeurs cérébrales et du fait que seulement 14% des personnes interrogées déclaraient avoir utilisé un "kit mains libres" qui permet de ne pas positionner le téléphone contre l'oreille.

Comparativement, la plus grosse étude réalisée à ce jour sur les risques des portables est l'étude Interphone menée dans 13 pays (Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, Israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Suède) et pilotée par le Centre international de recherche sur le cancer. Dans ses conclusions rendues publiques en 2010, elle avait fait apparaître un risque de gliome de 40% supérieur et un risque de méningiome de 15% supérieur pour les personnes déclarant une utilisation fréquente et habituellement "du même côté de la tête que la tumeur".


- Source : Atlantico

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