Le CGRI frappe des bases des terroristes anti-iraniens en Syrie et un centre d’espionnage du Mossad dans le Kurdistan irakien
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme avoir tiré des barrages de missiles balistiques sur des bases syriennes de terroristes impliqués dans de récentes attaques en Iran, ainsi que sur un centre d’espionnage israélien situé dans la région du Kurdistan irakien.
Le CGRI a déclaré que la première frappe de missile a visé les lieux de rassemblement des commandants et des principaux éléments des récentes attaques terroristes survenues dans les villes iraniennes de Kerman et de Rask.
???? Les images montrent le CGRI iranien tirant des missiles balistiques Kheibar Shekan, sur des bases terroristes anti-iraniennes en Syrie ainsi que sur un centre d'espionnage israélien dans la région du Kurdistan irakien pic.twitter.com/lkaz7kSWTX
— Press TV Français (@PressTVFrench) January 16, 2024
Il a ajouté que cette frappe avait eu lieu après que des points de rassemblement du groupe terroriste Daech aient été identifiés dans les territoires occupés de Syrie et détruits par un certain nombre de missiles balistiques.
Le groupe takfiri a revendiqué la responsabilité de deux explosions qui ont tué près de 100 personnes et blessé des dizaines d’autres à un mémorial dédié au plus haut commandant antiterroriste iranien, le lieutenant-général Qassem Soleimani, dans la ville de Kerman, dans le sud-est de l’Iran, le 3 janvier.
Plus tard le même mois, une autre attaque terroriste a frappé un commissariat de police de la ville de Rask, dans le sud-est de l’Iran, tuant 11 policiers et blessant au moins six autres.
Le CGRI a déclaré dans un communiqué ultérieur qu’une autre frappe de missile avait été lancée sur un principal centre d’espionnage de l’agence d’espionnage du régime israélien, le Mossad, dans la région du Kurdistan irakien.
Il a déclaré que cette frappe était un signe de la parfaite supériorité du CGRI en matière de renseignement sur les bases et les activités du régime sioniste dans la région.
Le CGRI a ajouté que sa frappe de missile sur la région du Kurdistan irakien avait totalement détruit le centre du Mossad.
Le CGRI frappe un centre d’espionnage du Mossad
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???? Le CGRI a déclaré dans un communiqué qu'une frappe de missile avait été lancée sur un principal centre d'espionnage de l'agence d'espionnage du régime israélien, dans la région du Kurdistan irakienhttps://t.co/gKRNkvfxCp pic.twitter.com/shWdOGKCTe
Selon le CGRI, le centre du Mossad était utilisé «pour développer des opérations d’espionnage et planifier des actes de terrorisme» dans la région, notamment en Iran.
La frappe de missile contre le centre du Mossad, selon le communiqué, était une mesure de représailles aux récents assassinats des commandants du front de la Résistance, en particulier ceux du CGRI.
Le CGRI a également assuré à «la grande nation iranienne» qu’il trouverait «les groupes terroristes malveillants où qu’ils se trouvent et qu’il les punira pour leurs actes honteux».
Le tout dernier communiqué du Corps des gardiens de la Révolution islamique représente plus de détails sur l’opération balistique combinée contre le centre d’espionnage du Mossad dans le Kurdistan irakien, et les lieux de rassemblement des terroristes sans certaines régions syriennes.
La destruction du centre d’espionnage du Mossad dans le Kurdistan irakien et des lieux de rassemblement des terroristes en Syrie a été réalisée en utilisant 24 missiles balistiques de différentes sortes.
Lors de cette opération, quatre missiles Kheibar Shekan ont été tirés depuis la province de Khouzestan (Sud-Ouest iranien) vers un QG du groupe terroriste takfiriste Daech dans la région d’Idlib en Syrie.
Quatre missiles ont été tirés depuis l’ouest, et sept autres missiles ont été tirés depuis le nord-ouest du pays vers le centre d’espionnage du Mossad dans le Kurdistan irakien.
Neuf autres missiles ont été tirés vers les positions d’autres groupuscules terroristes dans d’autres régions syriennes. Le CGRI se veut rassurant sur le fait que ses opérations offensives se poursuivront pour venger jusqu’au dernières gouttes de sang des compatriotes martyrs.
D’autre part, le correspondant d’Al Mayadeen en Syrie a fait état des bruits d’explosions qui ont secoué la ville d’Alep. Les informations préliminaires suggèrent des frappes de missiles ciblant des emplacements dans la partie sud-est de la ville.
Parallèlement, le correspondant d’Al Mayadeen en Irak a rapporté que «des bruits d’au moins sept explosions avaient été entendus à Erbil», dans la région du Kurdistan, soulignant que des alarmes avaient retenti au consulat américain de la ville.
???? BREAKING: Alarms sound at the US consulate in Erbil in northern Iraq, which has reportedly come under fire of a ballistic missile or heavy drone attack. At least eight explosions have been heard.
— Censored News. (@CensoredNws) January 15, 2024
Source: RNN. pic.twitter.com/Nc0i6NTwcM
Reuters, citant des sources de sécurité, a rapporté que «l’aéroport d’Erbil, dans la région du Kurdistan irakien, a interrompu le trafic aérien après que des explosions ont été entendues dans la ville».
Deux responsables américains ont déclaré à Reuters que les frappes de missiles en Irak n’avaient affecté aucune installation américaine et qu’il n’y avait eu aucune victime américaine.
Le département d’État américain a condamné les attaques près d’Erbil, les qualifiant d’«imprudentes», mais les responsables ont déclaré qu’aucune installation américaine n’avait été ciblée et qu’il n’y avait eu aucune victime américaine. «Nous avons suivi les missiles qui ont touché le nord de l’Irak et le nord de la Syrie. Aucun personnel ni aucune installation américaine n’ont été visés», a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, dans un communiqué.
«Nous continuerons d’évaluer la situation, mais les premières indications suggèrent qu’il s’agit d’une série de frappes imprudentes et imprécises», a-t-elle déclaré.
En revanche, l’appareil de sécurité de la région du Kurdistan irakien a annoncé mardi matin que quatre personnes avaient été tuées et six autres blessées dans des attaques de missiles sur Erbil.
L’homme d’affaires multimillionnaire kurde Peshraw Dizayee et plusieurs membres de sa famille figuraient parmi les morts, tués lorsqu’au moins une roquette s’est écrasée sur leur maison, ont indiqué des sources de sécurité irakiennes.
Dizayee, la principale source financière des espions formés par le Mossad tué dans les frappes de missile du CGRIhttps://t.co/gKRNkvfxCp pic.twitter.com/99BGEAfMVT
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Dizayee, proche du clan Barzani au pouvoir, possédait des entreprises qui étaient des partenaires commerciales du régime sioniste. Il était la principale source financière des espions formés par le Mossad pour mener des missions terroristes et d’espionnage en Iran.
En outre, une roquette est tombée sur la maison d’un haut responsable des renseignements kurdes et une autre sur un centre de renseignements kurde et le trafic aérien à l’aéroport d’Erbil a été interrompu, ont indiqué les sources de sécurité.
La chaîne Telegram de Sabreeen News, proche de la Résistance irakienne, a écrit à propos de l’opération du CGRI contre un centre d’espionnage du Mossad qu’à la suite de cette attaque aux missiles, «cinq soldats américains ont été tués et secrètement transférés, après quoi le trafic aérien à l’aéroport d’Erbil a été interrompu sur ordre de la direction régionale».
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Iran : Le CGRI révèle les détails des attaques de missiles contre des cibles du Mossad et de Daech
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a révélé plus de détails sur ses récentes attaques de missiles contre des bases terroristes anti-iraniennes et des centres d’espionnage en Syrie et dans la région du Kurdistan irakien.
Dans un nouveau communiqué publié mardi 16 janvier, le CGRI a déclaré que ses forces avaient réussi à lancer des attaques de missiles sur un centre de l’agence d’espionnage du régime israélien, Mossad, dans la région du Kurdistan irakien et sur un lieu de rassemblement de commandants et de principaux éléments liés aux activités terroristes anti-iraniennes, en particulier le groupe terroriste Daech, dans la province d’Idlib dans le nord-ouest de la Syrie.
Le communiqué indique qu’un total de 24 missiles balistiques ont été tirés au cours de l’opération et qu’ils ont détruit avec précision les cibles désignées.
Le CGRI a précisé que ses forces avaient tiré quatre missiles Kheibar Shekan depuis la province iranienne du Khuzestan (sud-ouest) vers Idlib, ajoutant que quatre missiles avaient été lancés depuis l’ouest et sept autres du nord-ouest du pays vers le quartier général des espions du Mossad à Erbil, dans la région du Kurdistan irakien.
Kheibar Shekane, un missile à longue portée de troisième génération développé par le CGRI, bénéficie d’une grande maniabilité et est propulsé par un combustible solide avec la capacité de pénétrer les boucliers antimissiles.
Le communiqué indique que neuf missiles ont été tirés sur des sites d’autres groupes terroristes dans diverses régions en Syrie.
«Nous assurons une fois de plus la puissante et fière nation de l’Iran islamique que les opérations offensives du CGRI se poursuivront jusqu’à ce que la dernière goutte de sang de nos martyrs soit vengée», souligne le communiqué.
Les opérations de missiles du CGRI ont été menées tôt mardi, ciblant une base à Idlib qui servait de centre de formation pour les membres étrangers de Daech et de sa branche Khorasan, connue sous le nom de Daech-K.
Daech a revendiqué le double attentat à la bombe qui ont tué près de 100 personnes et blessé des dizaines d’autres à un mémorial dédié au plus haut commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani, dans la ville de Kerman (sud-est), le 3 janvier 2024.
Le mois dernier, une autre attaque terroriste a frappé un poste de police dans la ville de Rask, dans le sud-est de l’Iran, tuant 11 policiers et en blessant au moins six autres.
Les missiles ont également pris pour cible un élément clé, Azhi Amin, haut responsable kurde lié au Mossad, impliqué dans la planification d’actes terroristes par l’agence d’espionnage du régime israélien à travers l’Iran, notamment l’assassinat du scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh.
Fakhrizadeh, chef de l’Organisation de l’innovation et de la recherche du ministère iranien de la Défense, a été la cible d’une attaque terroriste à plusieurs volets dans la ville d’Absard, dans le département de Damavand (province de Téhéran), le 27 novembre 2020.
L’Iran a, à maintes reprises, averti les autorités locales du Kurdistan irakien qu’il ne tolérerait pas la présence et l’activité de groupes terroristes le long de ses frontières nord-ouest, affirmant que le pays apporterait une réponse décisive, si ces zones devenaient un refuge pour les terroristes anti-Téhéran.
Depuis septembre 2022, le CGRI a lancé plusieurs séries de frappes contre des positions terroristes dans le Kurdistan irakien, s’engageant à poursuivre ses attaques jusqu’à ce que les groupes soient désarmés.
source : Press TV
- Source : Press TV (Iran)