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Dimanche, 22 Déc. 2024

Tunisie : Kais Saied, politiquement incorrect

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Mercredi, 08 Mars 2023 - 20h06

En appelant à mettre fin à une immigration illégale de masse source de « violence et de crimes », le président tunisien Kais Saied a choqué les bonnes âmes d’un Occident anesthésié par le politiquement correct. Au centre de l’Occident, un modèle économico-social qui a intégré le remplacement de population à son fonctionnement travaille main dans la main avec la machinerie de la censure idéologique pour rendre toute résistance impossible, ou tout au plus symbolique.

Il n’est donc pas étonnant de voir que c’est aux marges de ce système – dans des pays comme la Hongrie ou la Tunisie, qui constituent plutôt des couloirs du flux migratoire que ses destinations – qu’apparaît un parler-vrai dont la métropole a perdu l’habitude.

Car, en dépit des tentatives de psychiatrisation de l’ennemi qui ont aussitôt été lancées contre Saied, il n’y a rien de « raciste » ni de « haineux » dans le constat auquel il procède.

Kais Saied : le Viktor Orbán de l’Afrique du Nord

Dans le débat public féminisé des capitales occidentales, les idées étant proscrites, on ne voit plus que des sentiments et des vertus morales.

Pourtant, ce n’est pas une propriété morale ou raciale qui transforme ces braves gens d’Afrique subsaharienne en « hordes de migrants », mais une erreur : l’erreur de croire aux mensonges mondialistes, qui leur suggèrent qu’ils peuvent trouver une solution individuelle et géographique (par l’émigration) à un problème politique et historique : la crise de leurs pays saccagés par les prédations néocoloniales de l’Occident pigmenté (complice de la kleptocratie davosienne).

La même erreur peut tout aussi bien infecter l’esprit d’européens bien blonds – par exemple, de ces ukrainiens qui pensent qu’ils pourront indéfiniment et impunément laisser la clique de Zelensky transformer leur pays en porte-avions otanesque aux portes de la Russie – à charge pour nous d’héberger et de nourrir la partie de leur population qui ne sert pas de chair à canon.

La pensée post-étatique de Davos a, comme tout mensonge, les jambes courtes et, dans les pays qui ne disposent pas de la baguette (pas infinie non plus) de l’argent magique, ses pieds sont déjà en train de toucher terre – et pas que ses pieds…


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