Le projet élyséen : dissoudre la France d’ici 2017
Certains ont cru à tort que l’ancien président du conseil général de Corrèze était une sorte de petit rongeur poltron et rondouillard, courant se cacher de coin en coin en fonction du danger.
Il n’en est rien.
Il s’apparente plutôt à une sorte de gros boa, créature à sang froid, qui digère lentement les oppositions, sa lenteur à se mouvoir et son aspect végétatif donnant l’impression à ses adversaires qu’il est tétanisé, voire mort.
Hollande sait où il veut emmener la France ; seul l’itinéraire emprunté et le rythme sont sujets à modification.
Serviteur du Capital et de la Commission de Bruxelles
« L’ennemi de la Finance » offre au Medef 30 milliards d’euros de baisse de charges à travers la fin de toutes les cotisations familiales dues à la sécurité sociale d’ici 2017, sans aucune contre-partie en termes d’augmentation des salaires ou d’investissement. C’est une accélération du démantèlement de l’un des acquis majeurs du programme du Conseil national de la Résistance : la protection sociale.
Il annonce également « des réformes structurelles » qui redéfiniront les « missions de l’État » : la réduction des fonctions régaliennes à leurs plus simples expressions, une France si faible qu’elle sera digérée sans effort par l’entité bruxelloise.
En proposant la réduction du nombre de régions, « länderisant » ainsi ces entités auxquelles les Français n’ont jamais adhéré, le successeur de Sarkozy applique le plan pour lequel il a été choisi comme doublure de DSK.
Le projet mondialiste dans toute son horreur : une camisole transnationale au service de la Banque.
L’opposition réduite au FN
Il ne restait plus à l’UMP et son appendice centriste qu’un ersatz de programme (quelques exigences du Medef non-satisfaites). Après la conférence de presse de l’hôte de l’Élysée, il ne lui reste plus rien.
Quant à Mélenchon, son pari de rassembler « l’autre gauche » s’effondre face à un PCF réduit à une lutte pour conserver sa rente municipale... Il ne lui reste plus qu’à rejoindre le club des nano-partis protestataires trostkystes.
La seule opposition reste le Front national. Et c’est probablement là tout le pari du chef de l’État : se retrouver en champion du Système en 2017, face à une Marine Le Pen qui sera diabolisée par les plus hystériques et décrite comme « une dangereuse aventurière entourée d’amateurs » par la cohorte des politologues, experts et autres « sages » dont la parole se répandra en un flot continu dans tous les médias et sur tous les sujets afin de soulager le peuple de l’effort de réfléchir...
- Source : Egalité & Réconciliation