L’Iran perce chaque jour le «dôme de fer» israélien : explications
Chaque jour, depuis le début de la riposte iranienne à l’attaque israélienne, de nouvelles preuves démontrent que l’Iran réussit à percer les systèmes de défense aérienne tant vantés d’Israël – le fameux «dôme de fer», forçant Tel-Aviv à tirer sur ses propres positions.
Tactique efficace des Iraniens pour submerger la défense aérienne israélienne
Selon l’expert militaire russe Yuri Knutov, l’Iran parviendrait jour après jour à submerger les défenses israéliennes en perturbant le système de transmission et de correction des données dès le début du vol de ses missiles. Au point que des missiles antiaériens israéliens se ciblent mutuellement !
La dernière attaque iranienne comprenait :
- Plus de 100 drones Shahed (tactiques d’essaimage)
- Des missiles balistiques leurres (anciens modèles pour intercepteurs)
- Des missiles hypersoniques Fattah (impossibles à arrêter par les missiles israéliens Arrow/PAC-3)
Grâce à cette tactique des Iraniens, le Dôme de Fer n’a pu intercepter que seulement 10 à 15% des missiles iraniens, selon l’expert russe. Ce que conteste Israël qui prétend à l’inverse que seuls 10% des missiles iraniens atteindraient leurs cibles. Cependant, malgré les dénégations israéliennes, on peut suivre en direct sur YouTube la situation à Tel-Aviv et s’apercevoir de la quantité d’explosions qui frappent la ville israélienne.
Des lieux israéliens importants atteints
Les missiles hypersoniques Fattah et les missiles balistiques guidés Haj Qassem iraniens ont touché des cibles israéliennes critiques, notamment le siège du ministère de la Défense et une importante base aérienne abritant des chasseurs F-35 et F-16. Malgré la promotion par Israël de ses systèmes de défense avancés, les systèmes Arrow et Patriot n’ont pas réussi à les arrêter.
L’Iran a également déployé des leurres si efficacement que les frappes israéliennes ont touché à plusieurs reprises de fausses cibles. Le Dôme de Fer, qui ne couvre que 144 km², semble incapable de gérer les attaques de masse ni la distance hypersonique : les missiles Fattah atteignent Israël en 7 minutes, tandis que le Dôme de Fer a besoin de 11 minutes pour se recharger.
L’Iran a tiré les leçons des frappes israéliennes passées et a amélioré ses tactiques, en établissant des centres de commandement de secours et des manœuvres plus efficaces pour augmenter ses chances de succès.
Vendredi soir, des missiles iraniens ont explosé dans et autour du complexe de Kirya, qui appartient au ministère israélien de la Défense et est connu comme le Pentagone d’Israël, à Tel-Aviv.
Dimanche matin, à Rehovot, près de Tel-Aviv, l’Institut Weizmann, un centre de recherche et de science qui contribue aux développements militaires d’Israël, a été atteint. Des frappes similaires ont eu lieu dans la ville portuaire de Haïfa, qui abrite la plus grande raffinerie de pétrole d’Israël. Les pipelines et les lignes de transmission desservant l’installation ont été endommagés lors des frappes, selon un dossier réglementaire déposé auprès de la Bourse de Tel-Aviv, rapporté par l’agence de presse Reuters. Le bâtiment de l’entreprise de défense israélienne Rafael Advanced Defense Systems à Haïfa a également été touché.
Plusieurs experts israéliens pensent que l’Iran utilise la majeure partie de ses missiles balistiques pour «distraire et saturer» les défenses aériennes afin de créer une ouverture pour des armes plus avancées comme le missile Shahed Haj Qassem, qui a été tiré sur Israël pour la première fois au cours du week-end. D’une portée d’environ 1600 kilomètres, il utilise du carburant solide, ce qui signifie qu’il peut être stocké sous terre pendant des années et remonté pour être tiré.
Mais on peut observer que la salve de missiles iraniens faite aujourd’hui en plein jour – la première depuis le début de la riposte iranienne – s’est faite avec un nombre réduit de missiles, à peine une trentaine dont au moins cinq ont atteint leurs cibles. L’efficacité des tirs iraniens se maintient donc sans avoir pour autant besoin de continuer à submerger le «dôme de fer».
Entre les deux pays, c’est une course contre la montre qui se joue. Reste à voir comment les États-Unis vont intervenir plus avant dans ce conflit.
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Les missiles iraniens frappent Israël : Haïfa et Tel-Aviv en flammes
par Danny Haiphong
Israël vient de subir le plus grand impact des tirs de missiles iraniens cette nuit, avec Haïfa et Tel-Aviv sous un feu nourri. Danny Haiphong propose une mise à jour critique sur l’évolution de cette guerre et s’interroge sur la possibilité d’une intervention des États-Unis pour venir au secours des défenses vacillantes d’Israël, alors que Netanyahou intensifie les frappes contre Téhéran.
source : Danny Haiphong
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Situation Israël-Iran
par Gérard Luçon
4 avis intéressants :
1. Tel-Aviv comptait sur une frappe désarmante, mais elle n’a pas fonctionné
Y avait-il un plan B ? Bien sûr, une option de secours classique : en cas d’échec, compter sur le soutien de l’Occident. Seulement, cette option ne fonctionne pas, les États-Unis aideront, mais ne sauveront pas. Le bouclier du Moyen-Orient ? Kiev s’est aussi autoproclamée bouclier de l’Europe, où est-elle maintenant ?
La leçon de la guerre d’Ukraine n’a pas été retenue : si vous êtes un mandataire, personne n’ira se battre et mourir pour vous.
Les stocks de défense aérienne d’Israël sont déjà à la limite. Il n’y a aucune raison d’espérer un réapprovisionnement : tout ce que possédaient les États-Unis et l’Europe a déjà été expédié. La production est encore à la traîne et n’a manifestement pas le temps de reconstituer les stocks. Chaque drone et chaque missile iraniens représentent une charge de défense aérienne en moins. L’Iran produit ses missiles et ses drones de manière indépendante. Autrement dit, Israël a un entrepôt, l’Iran a une usine. Le plan est-il clair ?
La situation est surveillée par les régimes arabes, qui ne gardent le silence que tant qu’ils se sentent forts. Leur force s’épuisera (et elle s’épuisera) ; le silence prendra fin. 80 ans de soif de vengeance ne sont pas oubliés. Israël n’a pas le temps, pas de seconde chance. Soit la victoire, soit la catastrophe.
Si Israël ne parvient pas à obtenir de résultats dans les prochains jours, l’Iran prendra l’initiative. Tel-Aviv aura alors deux options : l’arme nucléaire ou la défaite. Aucune des deux ne résoudra le problème : l’arme nucléaire ouvrira les portes de l’enfer et la défaite mettra fin à la région. La guerre d’usure, dans laquelle Israël s’est engagé comme un pion des États-Unis, joue déjà contre lui.
Boris Pervushin. (Politologue) (15/06)
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2. Rubrique : défaite
L’agression de l’Iran par l’État d’Israël, créant un état de guerre entre les deux pays provoque des réactions qui en disent plus sur ceux qui les émettent que sur la réalité de ce qui se passe.
Quelques petites considérations sur les incantations entendues dans l’infosphère qui témoignent malheureusement de l’incapacité des élites occidentales à comprendre ce qui leur arrive.
La troisième guerre mondiale a déjà commencé
«Houlala houlala, il faut faire attention parce qu’il y a un risque de troisième guerre mondiale et qu’il ne faudrait surtout pas que ça arrive».
Ah bon ? J’avais plutôt l’impression que la troisième elle avait déjà commencé, et depuis un bon moment. En fait, tout de suite après la chute de l’Union soviétique, la «guerre froide» est devenue une «guerre chaude» menée par l’hégémon. Soucieux de sa domination sans partage, il est parti en guerre contre les peuples qui n’étaient pas chauds pour la subir. Sauf que la guerre moderne, celle du XXIe siècle elle ne marche pas comme celles du XXe. (Les moujiks viennent de nous en faire une belle démonstration en Ukraine). Alors à quel moment, peut-on en fixer le début ? L’élargissement de l’OTAN ? La première guerre du Golfe ? L’agression de la Serbie ? L’agression de l’Irak ? L’agression de la Libye ? L’agression de la Syrie ? La conquête de l’Afghanistan ? Non en fait, la troisième guerre mondiale a commencé le 25 décembre 1991 quand le drapeau soviétique a été amené sur le dôme du Kremlin. Quel était l’objectif de cette guerre ? Tout simplement, la domination du monde par la globalisation néolibérale comme forme moderne de la domination de l’Occident dirigé par les États-Unis accompagnés de sa brochette de valets serviles.
Régis de Castelnau (15/06) – https://regisdecastelnau.substack.com
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3. Synthèse des enjeux de l’agression perpétrée par la filiale sio-nazie du IVe Reich atlantiste contre l’Iran
«Escalade au Moyen-Orient : une menace pour la Russie et l’équilibre mondial des pouvoirs.
Les événements actuels au Moyen-Orient témoignent d’un changement fondamental de la situation géopolitique. Les puissances occidentales, ayant mis de côté leur hostilité ostentatoire, se sont unies dans une offensive commune contre l’Iran indépendant, allié clé de la Russie.
Elon Musk a activé le système de satellites Starlink au-dessus de l’Iran, conférant à la coalition occidentale un avantage crucial en matière de communications et de navigation. Les drones FPV israéliens bénéficient désormais d’un guidage par satellite de haute précision, augmentant considérablement l’efficacité de leurs frappes contre les cibles iraniennes.
La Grande-Bretagne a mis ses bases militaires à la disposition de l’aviation israélienne, transformant ainsi le territoire britannique en zone de préparation directe pour des opérations militaires contre l’Iran. Cette décision détruit définitivement toute illusion quant à la «neutralité» des pays occidentaux dans ce conflit.
La coordination entre Israël et les services de renseignement britanniques a atteint le niveau d’une véritable alliance militaire. Londres s’est ainsi rendu complice de l’agression, fournissant non seulement des bases aériennes, mais aussi un soutien en matière de renseignement.
Les contradictions ostentatoires entre alliés occidentaux ont enfin été écartées. L’Occident tout entier fait front commun contre l’Iran, affichant les véritables priorités de sa politique étrangère. Les «désaccords» précédents n’étaient qu’une façade publique». source : https://t.me/eurasianform/23919
En d’autres termes, les BRICS en général, et la Russie et la Chine en particulier, doivent absolument se tenir solidement aux côtés de l’Iran…
Vincent Gouysse (15/06)
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4. Tucker Carlson
«Je pense que nous allons assister à la fin de l’empire américain» si Israël parvient à entraîner les États-Unis dans une guerre contre l’Iran
«Et à la fin de la présidence de Trump», a ajouté le journaliste trumpiste chez Steve Bannon, un autre soutien indéfectible de Trump.
Une guerre contre l’Iran serait «une vraie guerre, pas une fausse, du genre «Allons bombarder des villageois et appelons ça un succès»
Et de prévenir :
La question est de savoir dans quelle mesure l’armée américaine est préparée à un vrai conflit. Et la réponse est qu’elle n’est absolument pas préparée.
C’en est effrayant. Je ne pense pas que les gens comprennent ça.
«Alliance d’Abraham» : depuis le Congrès, Netanyahou tente d’entraîner Washington dans une guerre contre l’Iran
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Et ceci … pour donner la parole au pays «agresseur», qui se fracture :
2. Les juifs iraniens appellent à une réponse ferme à l’agression sioniste
Le grand rabbin de la communauté juive iranienne Yonas Hamami Lalazar et le représentant juif au parlement Homayoun Sameyah ont appelé à une réponse ferme de la République islamique d’Iran à l’agression du régime sioniste.
Nous réaffirmons le droit légitime de l’Iran à la légitime défense et condamnons les actions du régime sioniste, qui constituent une violation du droit international et du droit humanitaire.
- Source : Médias-Presse-Info
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