Pizzagate : 10 ans après les complotistes, les médias découvrent la vie

C’est toujours la même histoire. Tout d’abord, des complotistes s’attaquent à un sujet manifestement traité de façon mensongère par les médias. Ensuite des archi-complotistes (ou des agitateurs payés pour cela) pourrissent leurs analyses en y ajoutant des récits délirants. Dès lors, les médias vilipendent et insultent ces conspirationnistes (mots clés : extrême droite et antisémite). Puis, de nombreuses années plus tard (parfois 60 ans, cf. JFK), alors que la vérité officielle fuit de toute part, ces mêmes médias commencent à révéler quelques infos, l’air de rien, comme s’ils avaient toujours fait leur travail. 

Enquête #JT20h : "J'ai tous les types d'enfants, de 1 à 16 ans"

Le phénomène inquiétant des emojis, symboles de ralliement pour les pédocriminels. L'#Oeildu20h a pu remonter la piste de certains comptes problématiques. pic.twitter.com/AplT3DjTxx

— Le20h-France Télévisions (@le20hfrancetele) April 16, 2025

La même maison, ici France Info, qui titrait, il y a quelques années : 

Rudy Reichstadt et son officine de fabrication de mensonges Conspiracy Watch nous avait pourtant assuré que tout cela n’était que faussetés, dissimulations et mensonges (et ici, on a à faire à un expert en la matière) : 

« Pizzagate » désigne une théorie du complot selon laquelle Hillary Clinton serait secrètement impliquée dans un réseau pédo-criminel dont la plaque tournante serait une pizzeria de Washington, Comet Ping Pong. Cette théorie, circulant au sein de l’extrême droite complotiste américaine pro-Trump, se base sur une lecture déformée de courriels du Parti démocrate. John Podesta, directeur de campagne d’Hillary Clinton, aurait codé un certain nombre de ses échanges relatifs à des commandes de pizza pour dissimuler en réalité un trafic d’enfants réduits en esclavage sexuel dans les sous-sols d’une pizzeria appartenant à un dénommé James Alefantis, par ailleurs donateur du Parti démocrate. 

En 2019, revenant sur cette histoire, France Télévision nous avait officiellement rappelé la seule et unique vérité, fustigeant ces histoires de pizzas (et surtout omettant les dizaines de courriels beaucoup plus compromettants que celui – le seul ! – dont parle leur reportage) : 

Les complotistes avaient donc déjà tout dit, il y a près de 10 ans. Bien sûr, ces combattants du Net n’ont pas les moyens des grosses machineries médiatiques, ils n’ont pas une formation ni un entraînement professionnels, et encore moins les moyens techniques d’un montage vidéo léché. Et pourtant, avec si peu, ils en remontrent à toutes ces journalopes professionnel(le)s ! A voir, ou revoir :  

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Alain Soral, avec 10 ans d’avance sur les médias (2016) :