Hollande, la fleur au fusil !

Le président de la République s’apprête à préparer le 100 ème anniversaire de l’assassinat de Jaurès…Il saura tenir son rang, faire un discours même pacifiste, la main sur le cœur.

Il n’arrivera pas à faire croire qu’il est l’héritier et le continuateur du grand Jaurès.

Il ressemble à s’y méprendre aux « socialistes » qui ont participé au gouvernement d’Union nationale préparant et menant la grande boucherie mondiale.

Aujourd’hui François Hollande suit la trajectoire du précédent président, pourtant de droite.

Pour son prédécesseur, ce fut la Libye et pour Hollande, c’est le Mali et aujourd’hui le Centrafrique….

Qu’il ne nous parle pas de l’intérêt des peuples, il n’en a cure.

Au début, c’était François Bozizé, le président au pouvoir qui était l’ami de la France.

N’étant plus assez docile, il a été renversé par la rébellion Séléka soutenu par le gouvernement de la France.

Ainsi vont , se défont et se reconstituent les alliances.

Qui paiera la note ?

- Le peuple de Centrafrique : déjà quatre cent mille personnes ont été chassées de leurs foyers….C’est un centrafricain sur 10 qui est chassé :

- Le peuple français qui devra payer les frais….L’austérité ce n’est pas pour tout le monde ! Les budgets sociaux sont limités, l’armée elle, sera bien servie pour ses guerres extérieures de « rapine »

"la loi de programmation militaire, qui fixe le cadre budgétaire de la défense pour les six ans à venir. Ces ressources exceptionnelles pourront être majorées de 500 millions d'euros pour atteindre 190 milliards d'euros en cas de besoin, pour que les engagements de dépenses, notamment sur les opérations d'armement, puissent être honorés. Cela permettra l'engagement des "principaux armements en 2013 et 2014", comme l’explique le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian". Dans un article paru dans le Monde du 28/11/2013.

Il n’y aura pas besoin pour ce faire d’organiser un débat budgétaire ni un débat sur la guerre à l’Assemblée Nationale, le président a carte blanche pour faire joujou.

Faut –il rappeler aux plus naïfs que cette guerre en Centrafrique comme l’autre au Mali sont des guerres impérialistes qui entrent dans le cadre du partage, voire du dépeçage de l’Afrique ?

« Pour l’Afrique, comme le rappelle un diplomate interrogé par l’AFP (1er décembre), il y a un partage des rôles : le Mali c’est notre affaire, le Soudan celle des Américains, la Somalie celle des Britanniques. Et, pour les Américains et les Anglais, la Centrafrique, c’est pour les Français