Charlie Hebdo: Tout ça, pour quelques lecteurs
L'hebdomadaire Charlie Hebdo, que personne ne lit, subsiste grâce à quelques dessins à l'humour douteux.
La récente réédition des caricatures sur le prophète Mohamed au moment de l'ouverture du procès démontre l'absence de renouveau du journal. Elles sont surtout là pour rappeler aux gens l'ancrage de Charlie dans une "philosophie éditoriale" de provocation.
Son existence a provoqué davantage de pleurs que de sourires, et pourtant, Charlie, s'entête, reproduit, insulte gratuitement l'ensemble des croyants de toutes confessions, planqué derrière la fameuse liberté de la presse et d'expression.
La tragédie de ce 25 septembre devant leurs anciens locaux, heureusement non meurtrière, n'est pas le fait du hasard: fallait-il raviver des dessins qui avaient choqué le monde musulman il y a de cela cinq ans, engendrant de multiples manifestations anti-françaises à travers l'ensemble des pays arabes ? Pourquoi vouloir appuyer sur une plaie encore ouverte ? Quel était le but ? Ces questions se posent.
La caricature est effectivement un art journalistique majeur, encore doit-elle être subtile, intelligente et morale. La satire est un art, faut-il l'utiliser judicieusement et surtout, en mesurer les effets.
Aujourd'hui d'autres journalistes n'appartenant pas à Charlie, subissent les conséquences de la reproductions des caricatures.
L'intelligence, c'est savoir optimiser son savoir, visiblement, Charlie qui savait les risques d'une telle réédition, n'a pas retenu les leçons, mettant en danger nombre d'innocents, oubliant vite que si leur rédaction vit cachée et semble intouchable, d'autres journalistes pouvaient en faire les frais.
- Source : WikiStrike