A MM. Fabius et Hollande : A peine 10% de la population syrienne soutient encore les rebelles selon les données en possession de l’OTAN !
1/ Peut-on aller contre la volonté d’un peuple ? Oui !
Nos journalistes qui depuis 2 ans n’ont de cesse de dénoncer les exactions innommables des forces contre-insurrectionnelles de Bachar El Assad (de fait, exactions rarement nommées ou recoupées avec précision ), devraient se pencher sur les faits qui suivent en possession de l’OTAN et révélés à la presse il y a 10 jours, qui confirment les informations de nombreux journaux officiels depuis le début de l’insurrection armée. Tous ces médias doivent être très « conspirationnistes », pour être à ce point ignorés des décideurs dans leurs actes (le mot "conspirationnisme" aux connotations si lourdes qu’elles en empêchent l’usage même, vient pourtant de rentrer au dictionnaire Petit Robert dans une piteuse définition réductrice qui jette un voile de doute justement sur… l’opinion publique… une conspiration de plus ?. ) :
- WORLD TRIBUNE le 31 mai 2013 : L’Otan reconnait 70% de syriens pro-Bachar ou neutres
Extrait : “Les données, transmises à l’OTAN au cours des derniers mois, indiquent que 70% des syriens soutiennent le « régime » Assad. Un autre 20% est considéré comme neutre, et les 10% restants ont exprimé leur soutien aux rebelles. Les informateurs déclarent qu’aucun sondage officiel n’a été mené en Syrie. (…) Ils précisent que les données proviennent d’un éventail d’activistes et d’organisations indépendantes (Ndlr. donc sur place et de valeur au moins identique aux communiqués quotidiens de l’OSDH relayés chaque jour par tous les médias ! ) installées en Syrie, en particulier celles engagées dans le secours humanitaire. »
- THE GLOBE AND MAIL, Toronto, 15 mars 2013 : Les aleppins haïssent encore plus les rebelles
Extrait : « Moi-même, et beaucoup d’autres résidents d’Alep, avons été les témoins directs de la façon dont les rebelles se comportent sur le terrain, et des crimes et pillages en tous genres qu’ils commettent en toute impunité. L’autre raison est qu’il y a des jihadistes étrangers aux idées extrémistes ici. (…) Il est peu probable que les rebelles parviennent à retourner en leur faveur toute la ville. Le régime maintient des forces importantes en ville, et bénéficie d’un soutien significatif dans la population. (…) Les difficultés économiques et les conditions de vie insoutenables causées par l’assaut des rebelles contre la ville [en juillet dernier] n’ont fait que s’ajouter à leurs crimes et ont sérieusement affaibli le soutien dont ils bénéficiaient parmi les habitants ».
- GUARDIAN, Londres, le 17 janvier 2012 : La plupart des syriens soutiennent le Président Assad, mais vous n’en saurez rien dans vos médias
Extrait : (…) « La découverte essentielle fut que, tandis que la plupart des arabes en dehors de la Syrie pensent que la président devrait démissionner, les comportements dans le pays sont différent. Environ 55% des syriens veulent qu’Assad reste, à cause du risque de guerre civile – un spectre loin d’être imaginaire comme il l’est pour ceux qui vivent hors des frontières syriennes. (…) Homs et quelques autres villes syriennes sont en passe de ressembler à Beyrouth dans les années 80, ou Sarajevo dans les années 90, avec des combats entre milices qui font rage autour des lignes de tensions ethniques et sectaires. »
- Sondage Quatar THE DOHA DEBATE-YouGov-Siraj (14 au 19 décembre 2011, 1000+ personnes) 55% des syriens soutiennent Assad (mais 91% des participants au « Doha Debate » voulaient son départ)
2/ Peut-on aller contre l’opinion de son propre peuple ? Oui !
… non seulement nos dirigeants foulent au pied la volonté majoritaire du peuple syrien depuis 2 ans, mais en plus ils le font en se moquant de leur propre peuple. Vous avez bien lu : DEUX ANS, comme si ce temps n’avait pas suffit à nos journalistes enrhumés du cerveau et nos parlementaires cacochymes pour enquêter sur ces simples faits et les soumettre à expertise publique pour faire réfléchir leurs lecteurs et notre Executif ? Quant au mépris généralisé de l’opinion des peuples, je vous laisse savourer ces quelques résultats d’enquêtes :
- RMC France : (29 mai, 659 votes) 80% des auditeurs sont contre armer les rebelles
Il faut le courage d’un histrion aussi dénué de vision politique que Eric Brunet sur RMC, pour oser proposer à ses auditeurs le 29 mai dernier un « sondage Brunetmétrie » à partir de ce brûlot : « En Syrie, Bachar El-Assad utiliserait des armes chimiques contre la rébellion. Faut-il livrer des armes aux rebelles syriens ? ». Le résultat est sans appel : 80% de NON sur 659 votes au 9 juin 2013. M. Brunet a du trouver la pilule salée ! Certes ce sondage est non significatif, certes l’échantillon est un peu juste en valeur absolue, certes il est biaisé par son mode de recrutement, et ne donne qu’une tendance des auditeurs de RMC souvent taxée de radio « populiste » par beaucoup d’apprentis jongleurs es-médias… et certes, la question est précédée du rappel perfide des accusations non prouvées d’usage de gaz… mais alors… voyons ce que disent les « vrais » sondages…
- Sondage France IFOP-ATLANTICO : (19-21 mars, 1004 personnes) 61% des français sont contre armer les rebelles (et seuls 26% affirment être favorables)
- Sondage USA NYT-CBS (24 au 28 avril, 965 personnes) : 62% des américains sont contre armer les rebelles. A noter que CBS continue de jeter de l’huile sur le feu malgré ses propres sondages, renégat à elle-même puisqu’elle ne mentionne plus ce sondage !
- Sondage Allemagne TNS-EMNID (27-28 mai, 1005 personnes) : 80% des allemands sont contre armer les rebelles.
- Sondage USA GALLUP (28-29 mai, 1011 personnes) : 69% des américains sont contre armer les rebelles.
- Sondage Angleterre OPINIUM-OBSERVER-GUARDIAN (28 au 31 mai, 1948 personnes) : 78% des britanniques sont contre armer les rebelles (Résultats page 27 ici).
- Curieux, non, cette convergence totale des peuples à s’opposer à en faire souffrir un autre ?
- Curieux, non, cette discrétion des médias français à rapprocher tous ces chiffres ?
- Cela devrait faire la une de tous nos journaux pendant 15 jours, non ? Pour une fois que tous les citoyens européens et outre atlantique sont d’accord ?
3/ Peut-on aller contre ses propres sondages ? Oui !
Malgré cette grande victoire du peuple syrien dans les sondages via la ré-information sur le net et en dépit des efforts insensés de nos médias pour nous faire gober le contraire (je vous épargne les preuves aussi nombreuses que les champignons en France après le passage du nuage de Tchernobyl), ne soyez pas rassurés du tout : Ce déni de démocratie par les sondages en rappelle d’autres. En juillet puis août 2011, 2 sondages l’HUMANITE Dimanche-IFOP avaient déterminé que 51% des français étaient contre l’intervention en Libye… et bien sûr notre exécutif a demandé à notre armée d’aller quand même assassiner entre 30 000 (selon le CNT) et 80 000 (selon Takkiedine et les chancelleries) libyens au cours d’une opération militaire (Harmattan) préparée avec la Royal Navy lors d’exercices militaires en miroir ( Southern Mistral ). Comme en 2005 pour le traité de Rome, ou comme en avril 2008 pour les renforts en Afghanistan, qui fut l’une des trahisons électorales de M. Sarkosy, confirmée 2 ans plus tard dans un sondage IFOP qui montrait que 80% des français étaient contre l’envoi de nouveaux renforts, tandis qu’un an plus tard en 2011, 70% des français demandaient carrément le retrait immédiat.
Il est pour le moins curieux que nos apôtres du libéralisme qui prêchent en tous temps les vertus de ses garde-fous que sont le commerce, la finance, mais aussi le marketing et ses sondages, méprisent autant une de leurs bibles en pareille situation, à moins que leur logique ne s’exprime à un niveau décidemment trop « conspirationniste » pour le « vulgum pecus »… Par exemple… les réserves de gaz de Qara. Par exemple le projet irano-syrien de gazoduc Pars concurrent du Qatar. Par exemple le démantèlement de l’arc chiite "Iran-Syrie-ce-qui-reste-de-l'-Irak-Hesbollah", qui n’est pas client du crédit international occidental, qui négocie ses marchés en monnaies autres que le dollar, et qui est détenteur de réserves énergétiques vendues aux pays concurrents de l’Occident. Par exemple aussi la base portuaire militaire de Tartous, enclave russe qui fait sans doute de l’ombre aux 800 bases américaines dans le monde…
4/ Peut-on aller contre sa propre presse ? Oui !
Tous ces « détails » géopolitiques ne sont-ils que le fruit d’une vision « conspirationniste » de l’Histoire ? Vont-ils ici attiser la haine et le mépris des « Chiens de Garde » du « Front de l’Inquisition Médiatique Français » contre ceux qui, comme ( vous ? et…) moi, osent accorder une importance cardinale à ces arguments géostratégiques, bien loin des « Aventures des fous d'Allah au pays de l’Or noir » ?
Quel journaliste encarté va enfin oser malgré les foudres du Quai d'Orsay mettre bout à bout ces quelques faits patents et sans doute bien d’autres qui, si malheureusement ils montrent l’ignominie de nos propres gouvernants dans leur obsession à défendre une rébellion faite d’écorcheurs et de strass hollywoodien, auraient le triple effet salvateur 1/ de contribuer à faire cesser le feu en Syrie 2/ d’aider leurs lecteurs et concitoyens à comprendre, et 3/ de redonner un peu de crédibilité à une profession en pleine dérive ?
Je ne peux m’empêcher de penser que ces sondages et la nature même de cette « opposition greffée » ne constituent que la partie en surface d’une lame de fond qui a toujours porté Assad : Celle des médias occidentaux "malgré eux", idiots suprêmes pour avoir ânonnés des positions « atlantistes » si simplistes qu’ils en sont devenus ridicules aux yeux des syriens et de tous les curieux. C’est parce que nos propres médias, chaines TV du Golfe y compris, se comportent de façon monstrueuse avec l’information, l’éthique et la déontologie du journalisme, que le peuple syrien a tous les jours la confirmation de la vraisemblance de la propagande de son propre gouvernement. Nos medias ne s’obstinent-ils pas à diaboliser et à considérer aveuglément l'information "non rebelle" comme de la vulgaire propagande de guerre ? Nos médias ne méprisent-ils pas le peuple syrien qui n’a jamais eu d’émissions ou de reportages impartiaux sur lui ? Le peuple syrien existe-t-il dans nos médias ? L’opposition reconnue par Assad existe-t-elle dans nos médias ? Des députés syriens ont-ils pu s’exprimer longuement dans nos médias à part dimanche soir 2 juin par miracle au 20H00 de Pujadas ? Que venait faire cette députée syrienne qui conduit ses enfants à l'école, dans cette galère médiatique quotidienne ? A côté du chaos de nos journaux, les bruits de bombardement au loin passaient presque pour "de la vérité", celle de combats disparates et sporadiques totalement bodybuildés par notre usine à rêves !
La guerre en Syrie est aussi une guerre médiatique, qui a semblé si outrageusement défavorable à Assad, que par effet boomerang, elle a décrédibilisé ses inquisiteurs aux yeux des syriens eux-mêmes. Des politiques qui musèlent les chaines satellitaires syriennes, des mercenaires qui tuent, rançonnent, intimident, kidnappent des journalistes, qui détruisent des stations de télévision, des rédactions qui inventent au jour le jour des situations stratégiques falsifiées, des spin doctors qui fabriquent des preuves dans la plus pure tradition des ADM irakiennes, mais qui dans le même temps, ont fait apparaitre le vide intersidéral de la partie adverse devenue un ectoplasme surexposé, incapable de former un contre-pouvoir politique crédible aux yeux des syriens (sans parler des exemples des désastres afghans,irakien, libyen qu'ils connaissent tous).
La « bien-pensance intéressée » de l’OSDH-SHRC basé à Londres et financé par le gouvernement britannique et ses complices du CCG n’a fait qu’ajouter au ressenti de la population syrienne dont rappelons-le, une partie encore significative parle le français et l’anglais par atavisme post-colonial, ainsi que de tous les "curieux" en occident,. En agissant contre la population syrienne de Syrie, ne serait-ce que par son oubli pur et simple, les médias tels qu’AlJazeera ou France Television n’ont fait qu’accélérer le retour massif du soutien des citoyens syriens de Syrie à leur gouvernement « habituel », et ipso facto au processus de transition qu’il propose depuis le début avec le soutien de ses alliés.
5/ Peut-on aller contre la vérité des faits ? Oui.
Quant à blanchir Assad, d’aucun d’entre nous ne demandent pas mieux que de lire des articles solides sur les exactions des forces contre-insurrectionnelles de son gouvernement, à condition de les contextualiser en rappelant « à qui » l’armée syrienne a affaire, et quel sort ses opposants lui réservent eux-mêmes, comme en 1982 à Hama (près de Homs déjà) où des jihadistes (appelés à l’époque « moudjahiddines du peuple », branche CIA, pas Iranienne) avaient torturé et exécuté plus de 1000 civils, représentants de l’état et membres du parti Baas en place publique avant que l’armée de Hafeez el Assad n’intervienne dans la contre-insurrection cruelle qui suivit, dont les chiffres finaux oscillent encore, dans la documentation occidentale (nous franchissons ici au passage des abysses d'ignorance entre le monde "arabophone" et le monde "alphabetophone") entre 2000 selon un rapport US déclassifié de la DIA, et 40 000 morts selon d’autres sources, attestant du peu de sérieux des rapports disponibles à ce jour. Voir par exemple l’étude de Nora Benkorich pour Le Monde qui évite carrément le sujet avec un vague « 10 000 à 30 000 », ou le point de vue de Robert Fisk qui lui les estime tout aussi vaguement à « moins de 20 000 » tout en signalant avec ironie (voir lien) à la journaliste d’AL Jazeera qui « évacue le sujet » que Rifaat El Assad vit protégé dans le luxe à Londres, alors qu’il fut l’architecte de la contre-insurrection de Hama… Enfin l’Observatoire OSDH-SHRC pense pouvoir avancer avec certitude le chiffre de 30 000. Bref… on nage dans le sang d’inconnus méprisés par nos médias, et la fourchette reste bien trop large.
Et aujourd’hui c’est pareil. Beaucoup de doutes entourent les massacres de Houla, Hamama, AlQbeir, ou Treimsa, n’en déplaise aux ONG elles aussi, aussi douteuses que méticuleuses ( 1). Et pour Bachar, surtout cherchez bien. Et remplissez les commentaires à la suite de cet article avec ce que vous trouverez de précis et juridiquement soutenable. Moi, je sèche. Quant aux exactions des « combattants de la liberté », appelés aussi abusivement « rebelles » (ce qui évite de mentionner leur nationalité… jamais ils ne sont nommés "patriotes" ou "révolutionnaires"… l’aviez-vous remarqué ?), là c’est beaucoup plus simple : Pour le gaz sarin sous contrôle rebelle, je renvoie le lecteur à Carla Del Ponte raillée par ses pairs, à Recep Tayyip Erdogan, et à Nouri Al-Maliki… et pour les horreurs que vous connaissez déjà, à YouTube si vous avez plus de 18 ans.
Ironie du sort, cette opposition imposée par une troïka syrio-étrangère incapable de se mettre d’accord depuis 2 ans vit pourtant à nos frais sous les ors des palais 5 étoiles d’Istanbul. Or c’est par Istanbul qu’une rébellion cette fois authentique tente de déloger l’un de ses principaux soutiens, ridiculisant ainsi un peu plus par contraste (nombre, attitude, moyens, stratégie, objectifs) la légitimité des usurpateurs de la rébellion syrienne « gonflée aux OGM made in OTAN – lire : Organisateurs de Guerre Manipulés – ». Ces révolutionnaires encapsulés ne sont que les hommes de paille d’une vaste opération de type « Gladio 3 » (2) qui rappellera aux lecteurs avides de vérité que l’Histoire aussi se recompose et avance par remises en causes parfois moralement douloureuses voire inacceptables.
Si Fabius n’est pas Gandhi, serait-il capable au moins d’admettre que ce n’est pas en armant qu’on apporte la paix ? Si Fabius n’est pas Netanyahu ou Rice, serait-il au moins capable de se rappeler du phosphore blanc sur Gaza ou de l’Ur appauvri sur Bassorah, autant que de vagues traces de sarin à Alep ? Si Fabius n’est pas Erdogan ou Moubarack, serait-il au moins capable de faire la différence dans le comptage des foules entre Turquie ou Egypte d’un côté, et Syrie ou Libye de l’autre ? Si Hollande ne s’embarrasse pas de politique étrangère lors du débat présidentiel, et confond Chine et Japon, pourrait-il au moins apprendre à compter ses concitoyens et les syriens de Syrie à la lumière de ce qu’écrivent des journalistes qui lui sont pourtant aveuglément acquis ? Ouvre-t-il son journal ?
Il sera utile et capital à cet égard, de retracer l’identité, l’origine et les intentions précises des protagonistes armés des premières escarmouches au sein des manifestations pacifiques qui ont conduit à ce désastre humain. La fête est finie. Plus aucun peuple ne veut prendre part à ces carnages, à commencer par 90% des syriens eux-mêmes. Quant à MM. Fabius et Hollande : Ecoutez le peuple français, votre peuple, et cessez de contaminer les autres peuples avec votre goût du sang colonial.
(1) rapport HRW 2013 Syrie p.162 : les descriptions et imputations de crimes de guerre aux soldats et agents de l’armée et du gouvernement syriens s’appuient sur des analyses de situations non éclaircies à ce jour, telle que celle d’Hama, ou l’affaire des boulangeries. Les sévices pratiqués en détention sont à mon sens réels, et doivent être considérés comme des crimes de guerre, au même titre que le carnage aléatoire et les boucheries quotidiennes des milices, tribus ou gangs rebelles. Tous ces crimes doivent aussi être comparés aux tortures pratiquées de 2002 à 2006 par la Syrie et la Libye pour le compte des USA dans le cadre de la collaboration de ces 2 Etats au programme US des « extraordinary renditions » dans lequel l’Europe est aussi impliquée (rapports Fava et Marty) : 13000 captifs sans statut juridique et presque tous innocents furent concernés. Il en reste 163 à Guantanamo, et d’autres sans doute ailleurs comme à Bagram en Afghanistan, AbuGhraib en Irak, ou Camp Bondsteel au Kosovo.
(2)Le Gladio 1 désignerait la période 1939-1989 du terrorisme d'Etat pratiqué par l’OTAN en Europe contre les Brigades rouges en Italie, la Rote Armee Fraktion en Allemagne, et les groupes d’extrême gauche ou arabo-musulmans en France liés à la décolonisation de l’Algérie. Leurs attentats furent manipulés par des forces (Glaive Gladio) sous contrôle de l’OTAN, le plus souvent d’extrême droite. Le but était de diaboliser le communisme. Lire Daniele Gänser.
Le Gladio 2 désignerait la période 1990-2006, où se pose la question des attentats de New-York, Londres et Madrid, tous intervenus au milieu d’exercices militaires en miroir. Le but est de diaboliser l'Islam.
Le Gladio 3 désignerait celui des campagnes militaires « sous influence » au Moyen-Orient, qui ont en fait débuté par la Yougoslavie. Ainsi la Libye a-t-elle été envahie à la suite d’une préparation lors d’exercices militaires conjoints Royal Navy - Marine Nationale qui se cachaient derrière la campagne de diabolisation médiatique de Kadhafi.
- Source : bluerinder via Agoravox