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Pays bas : Une pédocratie où les pervers font la loi

Auteur : Dondevamos | Editeur : Stanislas | Mardi, 23 Avr. 2013 - 16h21

De la famille royale au ministre de la justice, l'implication des dirigeants hollandais dans le trafic d'enfants et la pédophilie est accablante.

On a longuement parlé du réseau pédophile d'élite en Angleterre, et vu que toute une clique de politiciens est impliquée dans les viols d'enfants à travers tout le pays. On a moins parlé des Pays Bas où les révélations s'enchaînent, là aussi pour dénoncer une clique pédophile dans les plus hautes sphères du pouvoir. D'ailleurs, les faits qu'on va évoquer laissent voir sous un jour nouveau l'abdication de la Reine Beatrix, prévue le 30 avril. 

Un écrivain local, Maud Oortwijn, qui a publié en janvier une nouvelle dans laquelle elle évoque un puissant réseau pédophile ayant des ramifications jusqu'en Thaïlande, vient de dire publiquement que son roman n'était pas une fiction, mais le récit de ce à quoi elle a assisté. Et qu'elle ne pouvait pas dénoncer autrement. De fait, combien de "romans" dénoncent des réalités? 

Oortwijn a expliqué qui étaient les personnages de sa nouvelle "Dag Licht" publiée il y a quelques mois, cette bande de "VIP" qui prenaient du bon temps dans la banlieue de Bangkok avec un enfant de 4 ans: il s'agissait du ministre de la Justice de l'époque, pas Joris Demmink, un autre pédophile du ministère de la Justice dont on va parler, mais Benk Korthals, ainsi que des membres de la famille royale. 

L'écrivain explique qu'elle est tombée sur eux par hasard alors qu'elle se trouvait dans un bar à Bangkok, et qu'elle raconte tout cela aujourd'hui à cause de l'inaction des autorités pour coincer le réseau pédophile gravitant autour de la famille royale et du ministère de la Justice hollandais. 

Pourtant, comme le souligne Oortwijn, ce n'est pas faute d'avoir eu des alertes. Elles ont systématiquement été étouffées, et c'est pour cela que le rôle des pédophiles insérés aux plus hauts postes du ministère de la Justice est essentiel. Depuis 30 ans, il s'agit de couvrir les fuites, coûte que coûte. 

Comme c'est le cas en Angleterre, en Belgique, aux Etats-Unis, et bientôt en France. A cette différence que chez nous, rien ne filtre car aucune victime ne prendra le risque de dénoncer un président de la République, par exemple. Ni ses sbires. 

Revenons aux Pays-Bas. Etrangement, et bien qu'elle ait gardé le silence durant des années, Maud Ootwijn a subi pas mal d'ennuis administratifs (ce qui l'a amenée à passer un examen psychiatrique), mais aussi avec des gens de son entourage dont elle a vite compris qu'ils avaient été retournés contre elle. Elle dit qu'en 10 ans, elle a échappé à au moins une dizaine de tentatives d'assassinat. Bien d'autres mésaventures lui sont arrivées, afin de la faire taire. Tout cela, à cause de ce jour du 6 décembre 2000, quand elle est tombée sur ce "groupe de VIP", des pédophiles du réseau actif dans les milieux politiques de La Haye, où siège le gouvernement. 

Oortwijn a publié cette nouvelle, puis donné les identités des coupables, parce qu'elle constate que ces mêmes politiques maintiennent la presse, le parlement, les fonctionnaires et la Justice, les institutions, les universités sous leur coupe. Pour certains, "cette culture de la corruption et du contrôle, qui est typique de la pédocratie, s'est maintenant étendue au monde des affaires". 


De l'art d'étouffer un futur scandale pédophile
Pendant dix ans, de 2002 à novembre 2012, Joris Demmink a été secrétaire général du ministère de la Justice des Pays-Bas. Il vient seulement de saute0. En 2002, quand le ministre Donner l'a nommé à ce poste, deux personnes l'ont mis en garde, dont la ministre de l'Immigration Hilbrand Nawijn, qui avait travaillé pendant longtemps au ministère de la Justice. Mais, Donner l'a nommé quand-même[1], en s'appuyant sur un rapport de l'AIVD (services secrets) datant de 2001, selon lequel il n'y avait rien à reprocher à Demmink. 

De fait, des accusations graves d'actes pédocriminels ont été portées contre lui à plusieurs reprises. Quand il a été nommé en 2002, une quarantaine d’éléments et d’accusations portaient contre Demmink. En 2003, deux magazines ont évoqué ces faits[2], mais ils ont été condamnés en justice à rectifier leurs propos. 

En octobre de la même année, un jeune prostitué a porté plainte contre Demmink, mais il a été condamné en juillet 2004 à deux mois de sursis pour avoir fait de fausses déclarations. De fait, il a changé de version lors de son interrogatoire par la police. Il faut dire que ce témoin impliquait Demmink dans le tournage d’un snuff movie pédo porno en République Tchèque. Au cours duquel un enfant est mort suite à une pénétration avec un godemichet. Plusieurs témoins ont déclaré aux flics qu'ils avaient vu Demmink en compagnie de garçonsliés au proxénète Dick Willard, ou avec le proxo lui-même, notamment dans un sauna gay où ils se rencontraient régulièrement.

Ledit Willard était même suivi de près par le CID, une section criminelle de la police, et il passait pour une balance notoire avant d'être assassiné en 1991 par deux de ses anciens "esclaves sexuels", comme s'appelaient eux-mêmes les deux coupables. Condamnés à 7 ans de prison, ils ont expliqué que c'était le seul moyen pour échapper au contrôle de Willard[3]. Et ils ont expliqué que Demmink n'était pas le seul à se rendre aux "dîners" de Willard: des flics, des juges venaient aussi pour violer des enfants, garçons ou filles. Apparemment, Willard se vantait d’être protégé grâce à ses contacts au ministère de la Justice. 

Ainsi, Demmink a passé trente ans au ministère de la Justice, où ce spécialiste des affaires concernant les mineurs a pu étouffer tranquillement tous les scandales naissants. 

On comprend mieux pourquoi l’association Martijn, qui revendique de pouvoir violer les mineurs, a été tolérée aux Pays Bas jusqu’en juin 2012[4]. Elle a été interdite, puis la Cour d'appel a finalement déclaré qu'on ne pouvait pas interdire cette association, au nom de la "liberté d'expression". 

Deux victimes aujourd’hui adultes ont affirmé que Demmink les avaitviolées lors d’un voyage en Turquie à la fin des années 90, quand elles avaient 12 et 14 ans. L’une des deux victimes a même connu mes menaces de mort peu après avoir accusé “la super élite hollandaise”, comme l’a dit le jeune homme. A 14 ans, il avait quitté sa famille en Turquie, et avait vite été forcé à travailler dans un bordel d’Amsterdam où, dit-il, il a rencontré Demmink. Il l’a revu ensuite quand Demmink lui avait demandé de venir chez lui à La Haye. C’est là que Demmink l’a violé. Apparemment, une troisième victime en Turquie s’est fait connaître auprès des autorités US. 

Le 4 octobre 2012, Chris Smith, président de la commission Helsinki, autrement appelée Commission on Security and Cooperation in Europe, un machin US, a témoigné que Demmink a été accusé d’actes pédophiles sur des enfants de 11 à 15 ans. Cela, lors d’une réunion sur le trafic d’enfants. 

Il a dit que les autorités hollandaises avaient étrangement négligé d’interroger trois témoins clés dans ce dossier. Un autre député, membre du comité des affaires étrangères, a ajouté que Demmink avait pesé de tout son poids pour faire cesser les enquêtes sur le réseau pédophile local et sur sa manie du tourisme pédophile. Iln’aurait pas hésité à intimider des journalistes et des témoins. 

Parmi les personnes qu’il eut été judicieux d’entendre, le policier turc Mehmet Korkmaz, qui a expliqué que dans les années 90, il enlevait des garçons pour que Demmink les viole[5]. Deux victimes ont confirmé avoir été recrutées par ce flic, et les trois sont d’accord pour témoigner. Mais comme par hasard, les Pays Bas demandent qu'ils portent plainte aux Pays-Bas, alors que les visas pour les turcs sont très difficiles à obtenir. Des flics hollandais sont finalement venus en Turquie, mais ils n'ont pas jugé utile de lancer une enquête. 

Et les victimes ont subi des menaces et agressions, notamment par un flic qui a dit qu'il le retrouverait n'importe où en Turquie. Pour donner un exemple, une des victimes, Mustafa, est retournée vivre dans le village familial, où des gens ont été payés pour le traiter d'homosexuel et de voleur, si bien qu'il a du fuir. Le même a été agressé par trois types à la sortie du travail, l'accusant d'avoir menti au journaliste qu'il avait rencontré. Il avait 12 ans quand Korkmaz l'a emmené à deux reprises pour être violé par Demmink. 

Un autre de ces témoins est Necdet Menzir, ancien chef de la police d’Istanbul, a confirmé la présence de Demmink en Turquie dans les années 90, puisque ses hommes étaient chargés de sa protection. Ce que Demmink nie fermement bien sûr. 

Un troisième témoin important qui n’a jamais été interrogé par les enquêteurs, c’est Huseyin Celebi, ancien chef des services secrets. En 2006, il a rédigé un rapport sur les voyages pédophilesde Demmink en Turquie dans les années 90 et au début des années 2000. Par exemple, en 1995 Demmink était dans la ville de Bodrum, et les flics ont du intervenir dans une partouze à laquelle il était présent, et où des enfants étaient violés parce qu’un coup de feu avait été tiré. Son rapport mentionne aussi des faits similaires commis par le même Demmink en Roumanie et en République Tchèque. 

On aurait aussi pu interroger Huseyin Baybasin, un homme d’affaires, trafiquant de drogue et politicien kurde condamné à perpétuité pour meurtre, kidnapping et trafic de drogue aux Pays Bas (il passe pour le « Pablo Escobar européen »), qui a accusé Demmink en 2007 d’avoir conspiré avec les autorités turques pour le faire plonger. Il explique que les services turcs faisaient pression sur les Pays Bas parce qu’ils avaient des preuves que Demmink violait de jeunes enfants en Turquie dans les années 90. A ce propos, la technique est bien connue puisque les anglais ont carrément créé des bordels dans des orphelinats pour piéger les fonctionnaires et politiciens étrangers. 

L’avocat de Baybasin détient plusieurs enregistrements vidéo et un rapport de la police turque au sujet des activités pédocriminelles de Demminck. 

Malgré ces cinq témoignages concordants, la justice hollandaise adécidé début 2011 de ne pas poursuivre Demmink. Suite à une enquête extrêmement minimaliste. D'ailleurs, n'importe quel autre citoyen, avec seulement deux de ces témoignages, aurait été poursuivi. 

Les connexions 
Enfin, Demmink est aussi apparu dans l’enquête sur la disparition du jeune allemand Manuel Schadwald, qu’on a retrouvé dans les bordels de Rotterdam. D’après les témoins, Demmink était l’un des pontes de ce réseau qui importait des enfants de Pologne. Pour cela, Demmink n’a eu que six mois de sursis et 240 heures d’intérêt général. 

Cette affaire n’est autre que celle qui a été à la base de la découverte du réseau Zandvoort dans les années 90, par l’association belge Morkhoven. Des dizaines de CD Roms contenant des images pédopornos ont été découverts, des enfants disparus ont été reconnus par des parents à travers toute l’Europe, mais personne ou presque n’a été arrêté (et surtout pas en France) à part celui qui avait révélé l’affaire, malgré qu’on était là face à un réseau international de trafic d’enfants.


http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/04/22/26980038.html


- Source : Dondevamos

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