Les vaccins à ARNm affaiblissent-ils l’immunité, ouvrant la porte à diverses pathologies, dont le cancer ?
Le lien entre les vaccins à technologie ARNm contre le Covid-19 et certaines pathologies, et partant, une surmortalité a fait l’objet de plusieurs études de par le monde, publiées dans des revues scientifiques. Ces études sont relayées exclusivement par les médias non-subventionnés, sauf en Allemagne, où a la presse « main stream » en parle de plus en plus.
Une étude essentielle, menée par un panel de chercheurs dont Stephanie SENEFF (chercheuse au M.I.T) et Peter Mc Cullough(cardiologue, professeur au Texas Health Science Center) a été publiée le 15 avril 2022 dans le « National Libary of medecine », dans un grand silence. Elle est forcément arrivée jusqu’à nous avec un certain décalage chronologique, mais nous nous devions de vous en faire part, tant le sujet est important.
Elle tâche d’apporter une réponse à la question suivante : en quoi la vaccination avec l’ARNm induit-elle une « subversion de l’immunité innée » ?
Les auteurs soulignent en guise d’introduction que l’utilisation des vaccins à ARNm dans le contexte d’une maladie infectieuse n’a pas de précédent. La technologie à ARNm avait été utilisée avant l’apparition du Covid 19 dans le cadre de traitements expérimentaux contre le cancer, mais jamais dans un tel contexte.
Malheureusement, la réponse immunitaire au vaccin à technologie ARNm est très différente de celle à une infection par le SARS-CoV-2.
Dans cet article, les auteurs fournissent des preuves que la vaccination induit une altération profonde de la signalisation de l’interféron de type I, ce qui a diverses conséquences négatives sur la santé humaine.
Qu’est-ce que l’interféron ?
Lorsque des cellules sont infectées par un virus, elles produisent des interférons (IFN), de puissantes molécules antivirales qui protègent les cellules avoisinantes de l’infection et permettent ainsi de limiter la propagation du virus dans l’organisme. Il existe trois types d’IFN : I (IFN-a et IFN-b principalement), II (IFN-g), et III (IFN-l). Les IFN de type I sont les principaux IFN produits au cours d’une infection virale. Ils induisent, dans les cellules infectées et les cellules avoisinantes, l’expression de centaines de gènes (interferon-stimulatedgenes, ISG), ce qui va permettre l’établissement d’un état antiviral.
Cette perturbation de la signalisation de l’Interferon de type I peut avoir un lien de causalité avec les maladies neurodégénératives, la myocardite, la thrombocytopénie immunitaire, la paralysie de Bell, les maladies du foie, l’altération de l’immunité adaptative, la réponse aux lésions de l’ADN et la tumorigenèse ( la tumorigenèse englobe toutes les étapes menant à la formation des tumeurs. Cette progression est essentiellement dépendante d’une accumulation séquentielle de mutations dans les cellules tissulaires, une partie d’entre elles ayant une capacité de transformation maligne ).
En quoi consiste la vaccination ?
Comme beaucoup d’entre nous le savent, la vaccination est une tentative d’utiliser du matériel non pathogène pour imiter la réponse immunologique d’une infection naturelle, conférant ainsi une immunité en cas d’exposition à un agent pathogène. Cet objectif a été principalement poursuivi par l’utilisation de vaccins à base de virus atténués. L’hypothèse implicite derrière le déploiement de toute campagne de vaccination est que le vaccin confère les effets d’une « infection bénigne », activant le système immunitaire contre une exposition future, tout en évitant les effets sur la santé d’une infection réelle.
Une grande partie de la littérature relative à COVID-19 suggère que la réponse immunitaire à la vaccination basée sur l’ARNm est similaire à une infection naturelle.
C’est cette similitude de la réponse immunitaire à la vaccination par rapport à l’infection naturelle, associée à des données d’essais et d’observations démontrant une réduction du risque d’infection après la vaccination, qui a justifié la campagne de vaccination de masse.
Le souci avec ces vaccins réside dans le fait que leur déploiement à grande échelle s’est effectué avant les travaux de base sur les mécanismes de biologie moléculaire induits par la protéine spike. Ces mécanises sont discutés par les auteurs de l’article dont question.
Les constats effectués après plus d’un an de campagne de vaccination sont hélas beaucoup moins rassurants. Les auteurs ont étudié la littérature scientifique suggérant que la vaccination avec un vaccin ARNm initie un ensemble d’événements biologiques qui sont non seulement différents de ceux induits par l’infection, mais qui sont aussi, à plusieurs égards, manifestement contre-productifs pour la compétence immunitaire à court et à long terme et la fonction cellulaire normale. Il a été démontré que ces vaccinations régulent à la baisse les mécanismes cellulaires liées à la surveillance du cancer, à la lutte contre les infections et à l’homéostasie cellulaire. Elles introduisent dans l’organisme du matériel génétique hautement modifié. Une différence remarquable entre les caractéristiques de la réponse immunitaire à une infection par le SARS-CoV-2 et la réponse immunitaire à un vaccin ARNm contre COVID-19 a donc été constatée, malheureusement.
Les analyses ont révélé que chez les patients atteints du Covid-19, une augmentation spectaculaire des interférons (IFN) de type I et de type II était observée, mais pas chez les vaccinés.
Malheureusement, la suppression de l’IFN de type I induite par la vaccination a une myriade d’effets « en aval ».
Pour ces vaccins, les essais de sécurité précliniques à long terme et de phase I ont été combinés aux essais de phase II, puis aux essais de phase III, et ces derniers ont été interrompus prématurément. En analysant les rapports des autorités de pharmacovigilance, les conclusions ne sont pas encourageantes. La réponse biologique à la vaccination ARNm telle qu’elle est actuellement employée n’est manifestement pas similaire à l’infection naturelle.
Il n’est pas sans intérêt de rappeler que ces vaccins innovants ont été adoptés au terme d’une « rollingreview », donc son une procédure de mise sur le marché fortement accélérée. Cette nouvelle procédure a été introduite à la faveur de la pandémie du C-19, soit avant la réforme de l’Agence Européenne du Médicament, au premier trimestre de l’année 2022. La réforme de l’AEM institutionnalise cette procédure.
Omerta des pouvoirs publics et de la presse subventionnée, on comprend mieux…
Les vaccins ARNm fabriqués par Pfizer/BioNTech et Moderna ont été considérés comme un aspect essentiel des efforts de la population pour contrôler la propagation du COVID-19.
Les pays du monde entier ont promu de manière agressive des programmes de vaccination massive dans l’espoir que de tels efforts pourraient finalement freiner la pandémie en cours et rétablir la normalité. Force est de constater que les gouvernements sont réticents à envisager la possibilité que ces injections puissent causer des dommages inattendus, et surtout que ces dommages puissent même dépasser les bénéfices obtenus en termes de protection contre les maladies graves. Il est désormais admis et reconnu que les anticorps induits par les vaccins disparaissent en l’espace de 3 à 10 semaines ( ! ) après la deuxième dose, de sorte qu’il est conseillé aux gens de se faire vacciner à intervalles réguliers.
Il est également apparu que des variants, émergeant rapidement, montrent une résistance aux anticorps induits par les vaccins, par le biais de mutations dans la protéine spike. En outre, il est à présent reconnu que les vaccins n’empêchent pas la transmission de la maladie, mais qu’ils permettent seulement de réduire la gravité des symptômes. Une étude comparant les taux de vaccination et les taux d’infection par COVID-19 dans 68 pays et 2947 comtés aux États-Unis au début du mois de septembre 2021 n’a trouvé aucune corrélation entre les deux, ce qui suggère que ces vaccins ne protègent pas de la propagation de la maladie. En ce qui concerne la gravité des symptômes, même cet aspect commence à être mis en doute, comme l’a montré une épidémie dans un hôpital israélien qui a entraîné la mort de cinq patients entièrement vaccinés.
Découvert en 1957, l’interféron (IFN) a gagné son nom en constatant que des cellules attaquées par un virus de la grippe A atténué créaient une substance qui « interférait » avec une infection ultérieure par un virus vivant. On sait aujourd’hui que l’IFN représente une très grande famille de protéines immuno-modulatrices, divisée en trois types, appelés type I, II et III en fonction des récepteurs avec lesquels chaque IFN interagit.
Les IFN de type I jouent un rôle puissant dans la réponse immunitaire à de multiples facteurs de stress. En fait, ils ont bénéficié d’une valeur thérapeutique clinique en tant qu’option de traitement pour une variété de maladies, y compris les infections virales, les tumeurs solides, les troubles myéloprolifératifset les maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques.
Les IFN jouent des rôles extrêmement complexes, et sont directement impliqués dans l’immunité antivirale et antitumorale et dans la régulation génétique.
Les IFN jouent donc un rôle essentiel dans le contrôle de la prolifération virale et dans l’induction de la production d’anticorps. Au cœur de l’immunité antivirale et anticancéreuse, l’IFN-α est produit par les macrophages et les lymphocytes lorsqu’ils sont confrontés à une infection virale ou bactérienne ou qu’ils rencontrent des cellules tumorales. Son rôle en tant que thérapie antivirale puissante a été reconnu dans le traitement des complications du virus de l’hépatite C, de l’infection à cytomégalovirus, de l’infection chronique active par le virus Ebola, des maladies inflammatoires de l’intestin, et d’autres encore.
L’altération de la signalisation IFN de type I est liée à de nombreux risques de maladies, notamment le cancer, car la signalisation par l’interféron (signalisation IFN) de type I supprime la prolifération des virus et des cellules cancéreuses en arrêtant le cycle cellulaire, en partie par la régulation à la hausse d’un gène suppresseur de tumeur. L’éventail des effets anticancéreux initiés par l’expression de l’IFNest stupéfiant et se produit par le biais de mécanismes directs et indirects. Les effets directs comprennent l’arrêt du cycle cellulaire, l’induction de la différenciation cellulaire, le déclenchement de l’apoptose ( mort de la cellule ), l’activation des cellules tueuses naturelles et des cellules T CD8 (lymphocytes T8) souvent appelée « fantassin du système immunitaire ».
Quelles sont les conclusions de l’étude par rapport à la progression – ou non – du nombre de cancers ?
Le cancer est une maladie à laquelle il faut des mois ou, plus souvent, des années pour passer d’une mutation maligne initiale d’une cellule au développement d’une affection cliniquement reconnue.
Étant donné que les rapports VAERS (système américain de vigilance des effets secondaires des vaccins) sur les effets indésirables se produisent principalement au cours du premier mois, voire des premiers jours suivant la vaccination, il semble probable que l’accélération de la progression du cancer à la suite des vaccins soit un signal bien difficile à identifier.
En outre, la plupart des gens ne s’attendent pas à ce que le cancer soit un effet indésirable susceptible d’être causé par un vaccin, et c’est pourquoi ils ne font pas de déclaration lorsqu’un cancer apparaît peu de temps après la vaccination. Toutefois, comme cela a été exposé, si les vaccinations contre l’ARNm entraînent un désorganisation généralisée du contrôle des cellules cancéreuses, de la régulation du cycle cellulaire et de l’apoptose, alors les rapports VAERS devraient refléter une augmentation des rapports de cancer par rapport aux autres vaccins, même si les chiffres sont faibles.
L’expérience démontrant l’altération des mécanismes de réparation de l’ADN par la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 dans une étude in vitro fournit des preuves irréfutables que les vaccins pourraient accélérer le taux de mutations de l’ADN, augmentant ainsi le risque de cancer.
Pour leur analyse des preuves d’un risque accru de cancer dans le VAERS, les auteurs se sont concentrés sur deux approches quelque peu distinctes. La première, représentée par les résultats du tableau ci-dessous, a consisté à recenser tous les termes contenant des mots clés clairement liés au cancer, à savoir « cancer », « lymphome », « leucémie », « métastase », « carcinome » et « néoplasme ». Dans l’ensemble, 1 474 entrées liant ces termes aux vaccins COVID-19 ont été trouvés, ce qui représente 96 % de toutes les entrées pour l’un ou l’autre de ces termes pour n’importe quel vaccin cette année-là.
L’approche complémentaire a consisté à trouver des termes concernant le cancer d’organes spécifiques, à savoir les seins, la prostate, la vessie, le côlon, le cerveau, les poumons, le pancréas et les ovaires, comme le montre le tableau suivant. Bien que tous les chiffres soient faibles, le nombre le plus élevé est de loin celui du cancer du sein (246 cas), avec près de quatre fois plus d’occurrences que pour le cancer du poumon, le deuxième type de cancer le plus fréquent. Tous les cas de cancer du pancréas, de l’ovaire et de la vessie étaient liés aux vaccins COVID-19, aucun cas n’étant lié à un autre vaccin. Au total, 534 cas de cancer d’organes spécifiques liés aux vaccins COVID-19, ce qui représente 97,3 % de tous les cas pour n’importe quel vaccin en 2021. Notons que ces constats datent de 3 ans…
Conclusions
L’appareil de santé publique aux États-Unis et dans le monde entier a transmis un message inébranlable sur la sécurité et l’efficacité des vaccinations par ARNm contre le SRAS-CoV-2. L’efficacité est de plus en plus mise en doute, comme le montre une lettre de Günter Kampfadressée au Lancet RegionalHealth. Kampf a fourni des données montrant que les vaccinés sont désormais aussi susceptibles que les non-vaccinés de propager la maladie. Il a conclu : « Il semble que ce soit une grave négligence d’ignorer la population vaccinée en tant que source possible et pertinente de transmission lorsqu’il s’agit de décider de mesures de contrôle de santé publique. » En outre, l’insuffisance des essais de phase I, II et III visant à évaluer les effets secondaires à moyen et à long terme des vaccins génétiques à ARNm peut avoir induit en erreur quant à leur impact suppressif sur l’immunité innée des vaccinés.
Dans cette étude magistrale, trois aspects très importants du profil de sécurité de ces vaccinations sont mise en évidence :
- Le premier est la subversion de l’immunité innée, largement documentée, principalement par la suppression de l’IFN (Interferon) et de sa cascade de signalisation associée. Cette suppression aura un large éventail de conséquences, dont la moindre n’est pas la réactivation d’infections virales latentes et la réduction de la capacité à combattre efficacement les infections futures.
- Deuxièmement, il y a le dérèglement du système de prévention et de détection des transformations malignes d’origine génétique au sein des cellules et le risque que la vaccination favorise ces transformations.
- Troisièmement, la vaccination contre l’ARNm risque de perturber la communication intracellulaire assurée par les exosomes et d’inciter les cellules qui absorbent l’ARNm de la protéine spike à produire des niveaux élevés d’exosomes porteurs de la protéine spike, ce qui pourrait avoir de graves conséquences sur le plan inflammatoire.
A l’époque de clore cette étude, les auteurs reconnaissent craindre l’impact sur des milliards de personnes dans le monde, et la contribution à la charge de morbidité à court et à long terme qui outre les drames humains, mettront les systèmes de santé sous stress.
Le conseil des médecins avec lesquels nous avons pu échanger sur le sujet :
"Si vous êtes vaccinés selon un schéma complet, ou même si vous n’avez plus reçu de dose récemment et que vous voulez être rassurés : sollicitez de votre médecin la réalisation d’un typage (profil) lymphocytaire, qui permettra d’évaluer votre statut immunitaire et qui mettra en évidence les éventuelles situations pathologiques, de même qu’à contrôler les niveaux de lymphocytes T".
- Source : Le Courrier des Stratèges