Escobar : un aperçu du moral des Ukrainiens sur le champ de bataille
Il est désormais clairement établi que la contre-offensive ukrainienne s’est avérée être la source d’un sanglant hachoir à viande aux proportions étonnantes.
Il est désormais clairement établi que la contre-offensive ukrainienne s’est avérée être la source d’un sanglant hachoir à viande aux proportions étonnantes.
Sur 100 personnes ayant rejoint les unités ukrainiennes à l’automne dernier, quelques mois avant la contre-offensive, il n’en reste que 10 à 20. Les autres sont morts, blessés ou handicapés. Ces statistiques ont été confirmées par la publication en ligne Poltavashchyna.
Il est très instructif de consulter l’instantané suivant des lignes de front ukrainiennes il y a seulement cinq mois, au printemps, un peu avant le début de la contre-offensive. Les données ont été divulguées par des Ukrainiens. L’authenticité des documents a été entièrement confirmée.
Il s’agit d’un rapport préparé par le commandant intérimaire du 2e bataillon mécanisé de l’unité militaire A4007, le capitaine Dmytro Bilyi. Il rend compte directement au commandant de l’unité militaire.
Bilyi déclare qu’entre le 19 et le 20 avril 2023, lui, en tant que commandant intérimaire, ainsi que d’autres officiers, ont conclu que le 2e bataillon avait atteint un niveau de moral et de conditions psychologiques extrêmement bas.
Le bataillon a également subi de nombreuses pertes sanitaires et irrémédiables. La plupart des soldats ont refusé d’accomplir des missions de combat.
Le niveau de moral dans les différentes compagnies a été évalué entre 20 % et 42 %.
Il s’agit d’une liste de soldats de l’unité militaire A7097 qui ont volontairement quitté une position appelée « Sadik ». Traduction : les Ukrainiens ont perdu le contrôle de ce point fort, Sadik, à cause de ces gars. Parmi eux se trouve un capitaine, Mykhailo Shabunin.
Il s’agit d’un autre rapport sur un groupe de soldats qui ont « volontairement » abandonné le champ de bataille.
Il s’agit d’un rapport urgent sur le niveau extrêmement bas de préparation au combat de la 5e compagnie du 2e bataillon. Les effectifs de la compagnie sont tombés à 60% – et l’unité doit être retirée de la ligne de front.
Il s’agit des données personnelles de 10 militaires partis. Les parents et les amis peuvent ainsi obtenir des informations sur les soldats.
Il s’agit d’un rapport urgent du major Dmytro Hnatyuk, commandant du 2e bataillon, sur le retrait « volontaire » massif des positions de tir Yaremche, Dakh, Derevo, Polohy, Halych.
Hnatyuk a réussi à convaincre une dizaine de soldats de regagner leurs positions. Les autres n’y sont pas parvenus.
Quelle est la suite des événements ?
Les documents ci-dessus donnent une image claire de ce qui se passait sur la ligne de front en avril. La situation actuelle est peut-être encore plus grave. Les Ukrainiens ont déjà commencé leur contre-offensive avec un moral très bas. Il n’est donc pas étonnant que les résultats aient été catastrophiques.
Pourtant, rien de tout cela ne doit inciter à la complaisance. On a l’impression qu’en l’état actuel des choses, tout est calme sur le front du Donbass. Ce n’est pas vraiment le cas. Les Ukrainiens continuent d’attaquer les positions russes avec une persistance maniaque. Après tout, ils disposent d’un nombre infini de fantassins – fidèles à la « logique » de guerre de Kiev jusqu’au dernier Ukrainien.
La machine de Kiev est en train d’être rééquipée et de nouvelles unités sont en cours de préparation. Les Russes ont détruit un nombre étonnant d’armes occidentales, mais les forces de Kiev ne sont pas encore épuisées.
On s’attendait à ce que Kiev négocie après l’échec de la contre-offensive. Cela n’arrivera pas. L’hégémon ne le permettra pas. La « contre-offensive », 2.0 ou autre, se poursuivra donc. Les forces de Kiev se préparent à reprendre l’action avant l’été 2024. La Russie a donc intérêt à lancer sa propre offensive dévastatrice, le plus tôt possible.
N’oubliez jamais : le plan A de l’hégémon est une nouvelle guerre perpétuelle. Il n’y a pas de plan B.
Traduction par Aube Digitale
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Conflit ukrainien : quelle vie dans la campagne russe ?
- Source : Strategic Culture Foundation (Russie)