Athlètes russes : Hidalgo, médaille d’or du blabla

Quand elle n’est pas occupée à transformer Paris en poubelle, Anne Hidalgo « exclut des athlètes russes » – c’est-à-dire : brasse du vent. La mairesse de Paris dispose-t-elle réellement de prérogatives lui permettant d’exclure certains athlètes en fonction de leur nationalité, ou de leur imposer je ne sais quelles simagrées de repentance collective pour prix de leur participation ? On peut en douter. Le Comité international olympique, visiblement, en doute.

Et, à vrai dire, qu’importe. D’ici à 2024, tous les acteurs sérieux pensent (sans doute à raison) que le plan Kissinger aura été appliqué, et que le davosien Herman Gräf, nouveau président de la Fédération de Russie pourra, assis à côté d’Emmanuel Macron, applaudir le défilé de ses athlètes dûment boostés au Spoutnik V.

Anne Hidalgo construit des châteaux en Russie

En attendant, la comédie « guerre mondiale » dure encore, et on s’en donne à cœur joie : les quelques parias slaves tolérés à ce grand gala LGBT devront-ils défiler sous une bannière « neutre », ou « dissidente » ? En tout cas, genou en terre, et Slava Oukraïni ! L’étalage des bons sentiments n’a jamais été aussi bon marché qu’aux époques où on lui permet même de prendre la forme de rêveries sadiques.

Dans la section « commentaires », l’électeur PS se défoule. L’homophobie ne passera pas ! L’uranium qui fait fonctionner son MacBook est russe, mais, tant qu’il paye à temps sa facture triplée en raison d’un Green Deal dont on lui explique qu’il est lié aux échanges de coups de feu de je ne sais quels Tchétchènes en banlieue de Kherson, son univers conserve un sens : il faut triompher du mal (la grippe, la météo, la « transphobie ») pour qu’advienne le règne du bien – comprendre : que les retraites du Boomeristan soient payées + pouvoir communier vert et inclusif aux offices non-stop de l’église cathodique.