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Jeudi, 28 Mars 2024

Efficacité des vaccins Pfizer et Moderna ? Entre 19% et 29%, mais pas 95% ! C’est le BMJ (British Medical Journal) qui le dit

Auteur : Antonio Amorosi | Editeur : Walt | Mardi, 19 Janv. 2021 - 06h47

La crédibilité des autorités concernées et des virologues ou autoproclamés tels descend encore d’un cran et fait un autre pas vers le fond.

D’après le BMJ, l’efficacité réelle des vaccins en circulation ne serait pas autour de 95% mais autour de 19 à 29%. L’une des voix les plus influentes au niveau mondial pour le New York Times, le professeur Peter Doshi, travaillant pour l’université du Maryland dans le domaine de la recherche sur les services sanitaires pharmaceutiques balance un missile terre-air. Après être entré en possession des données publiées par Pfizer et Moderna, Doshi a noté des écarts qui changent considérablement le cadre dessiné jusque-là, et aussi les dynamiques mises en place par l’ensemble de la communauté scientifique mondiale.

« Il y a 5 semaines », écrit Doshi dans le BMJ, (et nous l’avions relaté ici) j’avais posé des questions à propos des résultats des expérimentations sur les vaccins Covid-19 de Pfizer et Moderna. Tout ce qui était dans le domaine public étaient les protocoles d’étude et certains Communiqués de presse. » Aujourd’hui, deux revues publient 400 pages de données qui avaient été présentées par la FDA avant l’Autorisation en urgence de Mise sur le Marché donnée par l’agence aux vaccins ARN de chacune des sociétés. Doshi résume les choses ainsi : « Certains détails additionnels sont rassurants, mais d’autres pas ».

« Les données auraient été en quelque sorte déformées vu que l’analyse a été faite en partie sur des cas ‘’suspectés de Covid-19’’ et des cas avec le Covid-19 et symptomatiques mais non confirmés » Les données sur les malades sont très incertaines. En simplifiant, cela amène à une efficacité du vaccin bien inférieure à celle mise en avant jusqu’à maintenant. « Une réduction du risque relatif de 19 % », bien en-dessous du seuil d’efficacité des 50 % nécessaires pour l’autorisation fixée par les autorités de règlementation. » Avec cette efficacité, l’autorisation d’urgence pouvait être refusée. Et Doshi ajoute : « même après la suppression des cas avérés dans les 7 jours depuis la vaccination (409 pour le vaccin Pfizer versus 287 pour le placebo) qui devrait inclure la plupart des symptômes dus à la réactogénicité du vaccin à court terme, l’efficacité du vaccin reste basse : 29% ».

Pour les participants à l’expérimentation, la confusion entre faux positifs et faux négatifs parmi les tampons utilisés dans les tests effectués, raconte Doshi, fait que la seule donnée fiable pour comprendre l’évolution de la maladie soient les taux d’hospitalisation, les cas de mise en thérapie intensive et les morts : « Cela semble justifié, et c’est le seul moyen d’évaluer la capacité réelle des vaccins à éliminer la pandémie ».

Les données de fond restent manquantes.

« Il y a clairement la nécessité de données pour répondre à ces questions », raconte le professeur, « mais le rapport de 92 pages de Pfizer ne mentionne pas les 3410 cas « de suspectés de Covid-19 ». Pas plus que leur publication dans le New England Journal of Medecine. Pas plus que tous les rapports sur le vaccin de Moderna. La seule source qui semble l’avoir signalé est la nouvelle version de la FDA pour le vaccin Pfizer.

Ensuite, dans les études, on trouve des données peu compréhensibles et l’on ne voit pas bien l’incidence des autres médicaments sur l’évolution de la maladie des patients, les résultats sur les anticorps restent obscurs, de la même façon que les informations sur les symptômes des patients au cours de la 1ère semaine après la vaccination et la façon dont ces données n’ont pas été examinées par des organismes réellement indépendants.

« Nous avons besoin des données brutes », dit Doshi, pour « affronter les nombreuses questions ouvertes sur ces études », qui « demandent l’accès aux données brutes de l’étude ». Mais aucune entreprise ne semble avoir partagé les données avec des sociétés tierces jusqu’à maintenant ».

« Pfizer affirme qu’elle rend les données disponibles sur demande et qu’elles sont sujettes à révisions » et « Moderna affirme que ses données pourraient être disponibles sur demande, une fois l’étude complétée », écrit Doshi sur le BMJ. Cela se traduit par une période comprise entre la moitié et la fin de l’année 2022, puisque le contrôle est prévu pour deux ans. Même discours pour le vaccin Oxford/AstraZeneca qui publiera ses données à la conclusion de l’étude, sans parler des vaccins Sputnik V pour lequel il ne serait pas prévu de partager les données des participants.

Traduction: IlfattoQuotidiano.fr

***

La Californie met fin aux vaccinations contre le COVID avec un lot de Moderna lié à un “nombre inhabituellement élevé” d’effets indésirables

Alors que le nombre de décès présumés attribués aux vaccins COVID-19 augmente dans le monde entier, avec des dizaines de cas déjà signalés aux États-Unis et en Norvège, les autorités sanitaires californiennes ont demandé aux prestataires de soins de l’État de cesser immédiatement d’administrer un lot de vaccins contre le COVID-19 de Moderna après le rapport d’un “nombre inhabituellement élevé” d’effets indésirables liés à ce dernier, selon RT.

Sur ordre du Dr Erica S. Pan, épidémiologiste de l’État, et du Département de la santé publique de Californie, les vaccins devraient être mis en attente jusqu’à ce qu’une enquête appropriée puisse être menée. Le lot en question est le Moderna Lot 041L20A, et le département a déclaré lundi que “moins de 10 personnes” ont souffert de réactions allergiques et ont eu besoin de soins médicaux au cours des dernières 24 heures.

Toutes les réactions semblent être liées à une seule clinique communautaire qui administrait le lot. La clinique aurait fermé pendant plusieurs heures après l’apparition d’une série de réactions indésirables.

La Californie a confirmé près de 3 millions de cas de COVID dès lundi matin,

Mercredi, les responsables ont annoncé un élargissement important des directives d’éligibilité à la vaccination, permettant à tous les résidents de 65 ans et plus de se qualifier plus rapidement pour les vaccinations contre le COVID-19. En ce qui concerne les chiffres, plus de 330 000 doses du même lot de vaccins Moderna ont été distribuées à 287 prestataires dans tout l’État, mais c’est la première fois que les autorités sanitaires reçoivent des rapports détaillant les effets indésirables associés à ce lot.

Tout en reconnaissant que “moins de données existent sur les effets indésirables liés au vaccin de Moderna”, l’épidémiologiste de l’État a insisté sur le fait qu’il est encore rare que les vaccins déclenchent des effets secondaires graves. Moderna, les CDC et la FDA examinent actuellement le lot et toutes les données médicales pertinentes.

Le vaccin contre le COVID-19 a été associé à d’autres cas d’urgences médicales graves, non seulement aux États-Unis, mais aussi en Europe et ailleurs dans le monde.

En décembre, un médecin de Boston a déclaré avoir souffert de l’une des pires réactions allergiques qu’il ait jamais connues après avoir été vacciné avec le vaccin de Moderna, décrivant l’épisode comme potentiellement mortel, alors qu’un médecin de Miami est en fait décédé à cause d’une réaction au vaccin.

Des cas similaires liés au vaccin Pfizer-BioNTech ont été soumis aux CDC et à la FDA pour être examinés. Selon d’autres rapports, le groupe consultatif sur les vaccins nommé par le gouvernement de Hong Kong cherche à obtenir des gouvernements norvégien et allemand davantage de données sur les décès de personnes âgées signalés après avoir été vaccinées


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