Etat policier: Bientôt des drones dans le ciel marseillais pour surveiller les dealers ?
Ze Journal: Alors que le traffic de drogue est un traffic très organisé avec quelques décisionnaires à la tête de toute une chaîne d'importation et de distribution incluant des pays producteurs, des importateurs, des grossistes, des répartiteurs, des détaillants et au bout de la chaine le "petit" dealer de la rue, notre état policier veut intervenir là ou ça ne sert à rien: sur le petit trafficant. Ouest France nous relate ainsi la proposition d'un notable du PS marseillais.
Eugène Caselli, candidat PS à la mairie de Marseille et actuel président à la communauté urbaine, vient de proposer que la police utilise des drones pour surveiller les dealers et le trafic de drogue dans les cités sensibles de la ville. Selon Europe 1, l’idée fait son chemin, puisque le préfet de police et le conseil général sont prêts à donner leur accord et financer le projet.
Depuis quelques années, les drones sont de plus en plus utilisés par les militaires notamment pour la surveillance de zones à risques. « On arrive sur une zone que l’on ne connaît pas, où il y a un risque et un danger. C’est un peu l’ange-gardien du soldat aujourd’hui », déclare Pascal Zunnio, directeur de la société Novadem qui fabrique des drones pour l’armée française, au micro d’Europe 1, qui sort l’information.
Facilement transportables, rapidement déployables, leur mobilité est un atout dans la surveillance d’une zone par rapport à une caméra fixe. D’où l’idée de les utiliser pour surveiller les cités sensibles où le trafic de drogue prospère.
Furtifs, faciles à piloter à un kilomètre de distance, ces drones permettent d’observer des situations complexes, comme l’implantation des dealers ou leurs déplacements dans des cités. Des informations qui évitent à la police des heures de planque et qui peuvent s’avérer très précieuses.
L’idée lancée par Eugène Caselli fait son chemin, puisque le préfet de police de la cité phocéenne est pour et que le conseil général des Bouches-du-Rhône est prêt à débloquer un million d’euros pour financer ce projet, sachant qu’une machine coûte : 50 000 € pièce. Reste aussi à régler l’encadrement juridique pour l’utilisation de ce type d’engin.
- Source : Ouest France