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« Le French German European American Puppet President Emmanuel Macron au secours des civils de la Ghouta orientale ? »

Auteur : Bruno Adrie | Editeur : Walt | Samedi, 24 Févr. 2018 - 23h46

On a pu lire le 21 février sur le site web d’une radio mainstream que le French German European American Puppet President Emmanuel Macron “a demandé mercredi « une trêve » dans la Ghouta orientale, enclave rebelle à l’est de Damas, où le régime syrien s’en prend « aux civils », ce que la France condamne vigoureusement”. Une radio qui avance des chiffres – “296 civils, dont 71 enfants et 42 femmes, ont été tués” – directement pompés dans l’inépuisable réserve de bobards de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), ennemi du clan El Assad, ami des rebelles et basé à Londres.

Il est impressionnant, le French German European American Puppet President Emmanuel Macron. Il n’hésite pas à montrer ses muscles devant celui qu’une cohorte de journaux et de journalistes embedded présentent depuis le début du conflit comme un dictateur sanguinaire ennemi de son peuple et massacreur d’innocents. Il est courageux aussi, de condamner cette offensive avec autant de vigueur. Il n’a pas peur de dire ses quatre vérités à l’un des hommes les plus dangereux de la planète et de convoquer les Nations Unies pour mettre un terme à ce que l’onusien suprême Antonio Guterres a qualifié d’ “enfer sur Terre”.

Pourquoi n’a-t-il pas réagi de la même façon lorsque Mossoul a été réduite en poussière ? Pourquoi n’a-t-il pas condamné vigoureusement l’intervention de l’Arabie Saoudite au Yémen et menacé d’appeler l’ONU pour faire voter une résolution ? Avec l’allié saoudien, il a pris des gants le French German European American PuppetPresident, il s’est limité à faire part de “sa forte préoccupation face à la catastrophe humanitaire” et à demander la levée du blocus mais n’a rien exigé de tangible.

Sur les ruines de la Ghouta orientale, le French German European American Puppet President pleure des larmes de sable traversées de vibrants zézaiements. Il joint sa révolte factice à l’averse de réprobations qui tombe sur Damas : « Au prétexte de la lutte contre les terroristes djihadistes, le régime, avec quelques uns de ses alliés, a décidé de s’en prendre à des populations civiles et vraisemblablement à certains de ses opposants ».

Comprenez bien : Bachar El Assad s’en prend aux populations civiles. Il tue volontairement des innocents et chercherait même à se débarrasser d’opposants. Une approche implicitement contestée par Fabrice Balanche qui nous explique, sur France Culture, la stratégie employée par le président syrien : d’abord attaquer par la banlieue agricole située à l’est afin d’éviter les pièges que présente la zone plus urbanisée de l’ouest puis isoler et encercler cette bande urbaine de 3-4 kilomètres de large sur 15 kilomètres de long qu’il faudra couper en deux afin d’obliger les djihadistes à se rendre.

Il est vrai que, pour le moment, Bachar El Assad bombarde et on imagine bien que ses bombardements tuent des civils. Mais son but n’est pas de massacrer la population. Il est de gagner une guerre déclenchée par la France et ses alliés. Le French German European American Puppet President peut toujours fanfaronner. Il n’est en réalité qu’un lying liar.

Au moment où la guerre ne tourne pas à la faveur des puissances occidentales, le French German European American Puppet President ne fait que jouer le rôle qui lui est imparti. Il n’apparaît que pour ajouter sa condamnation aux condamnations d’une presse monocorde et déchaînée, puisqu’il le faut, puisque nous devons rester en Syrie, contre celui qui, logiquement, doit rester l’ennemi, le malfaisant, le bombardeur, le tueur de gosses, l’infâme bourreau, l’homme à abattre.


- Source : In cauda venenum

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