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Jeudi, 28 Mars 2024

Disparition de Serge Thion, lanceur d’alerte

Auteur : Maria Poumier | Editeur : Walt | Mardi, 17 Oct. 2017 - 22h23

Né en 1942, Serge Thion a sauvé l’honneur du CNRS et des universitaires engagés à gauche en démentant un certain nombre de supercheries que ses pairs, les universitaires en général, avaient pieusement recouvert d’un voile, le voile qui emballe opportunément leur salaire de fonctionnaires et leurs prébendes à vie.

Il s’est d’abord fait connaître pour ses travaux sur le Cambodge, insistant sur le processus de diabolisation de Pol Pot et les Khmers rouges, montrant qu’il s’agissait de l’une des énormes opérations médiatiques imposées par la CIA pour masquer les responsabilités des USA dans un génocide.

Son intervention aux côtés de Noam Chomsky pour faire connaître les travaux de Robert Faurisson et leur qualité, par le sérieux de la documentation, et la prudence de ses conclusions, a été décisive : il a douloureusement réveillé la conscience des universitaires engagés à gauche, qui embrayaient benoîtement sur les légendes les plus échevelées concernant les rapports entre l’Allemagne hitlérienne et la population juive européenne.

Sa courageuse et persistante défense de la liberté de réflexion et d’expression lui a valu les foudres des chiens de garde des mystificateurs sionistes, qui se croyaient dans les années 1980 – 2000 tout puissants, et qui par le biais d’organisations juives diverses, terrifiaient la plupart des chercheurs.

Wikipedia ne craint pas de diffamer grossièrement Serge Thion en reprenant l’accusation d’avoir « remis en cause l’existence de crimes contre l’humanité », alors qu’il figure parmi les pionniers dans la recherche sur le nouveau type de crime contre l’humanité que constitue l’imposition de dogmes aussi absurdes que terrifiants, dans chaque pays d’Occident. Comme il l’a parfaitement démontré, le terrorisme par le mensonge médiatique massif a été systématisé à partir de la victoire israélienne lors de la Guerre des six jours. Des intellectuels du monde entier se sont mis alors à jouer la carte du sionisme triomphant, au mépris de toute déontologie, parce que c’était rentable à court terme. Une propagande écrasante, directement inspirée de la police de la pensée du monde soviétique, a été déversée, en particulier sur la jeunesse, avec trois objectifs combinés : garder le contrôle tant sur les populations d’origine juive que sur les non-juifs, et réalimenter la méfiance réciproque, les passions haineuses et sournoises, et la paranoïa. En découvrant l’énormité des mensonges qui leur ont été imposés, sous prétexte de compassion, les nouvelles générations découvrent en général aussitôt la diffamation systématique et la persécution judiciaire dont font l’objet tous les pionniers de la critique des crimes contre la pensée commis sous la bannière sioniste.

Le révisionnisme ambitieux, colérique, combatif de Serge Thion est devenu maintenant la clé pour déchiffrer la plupart des opérations médiatiques visant à l’intoxication mentale et morale des peuples. On peut porter au crédit de Serge Thion et de ses camarades de combat la dénonciation par le président US lui-même des « Fake News » comme problème central de l’Occident. Grâce à sa ténacité aussi, la critique du shoatisme est sortie du ghetto de l’extrême droite où elle était censée rester confinée ad vitam aeternam. Oui, l’allumette a fini par mettre le feu à la banquise…

A lire : Vérité historique ou vérité politique ? Le dossier de l’affaire Faurisson, la question des chambres à gaz, La Vieille Taupe, 1980, par exemple ici. Et Une allumette sur la banquise Écrits de combats (1980-1992), Le Temps irréparable, 330 p., 1993, par exemple ici.


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