Pierre Bergé veut « soigner » les maires anti mariage gay !
Lundi soir sur BFM, l’intervention de Pierre Bergé, dans l’émission de Ruth Elkrieff, valait la peine d’être suivie. Tendu comme un arc, le copropriétaire du Monde, véritable leader du mariage gay, a « dérapé » à plusieurs reprises. Outre ses ridicules comparaisons — la Manif pour tous ayant selon lui « des relents du 6 février 1934 » —, le millionnaire rose a une fois de plus lancé l’anathème : « Vous savez, l’homophobie, c’est comme l’antisémitisme. » À ce rythme, on s’attendait à ce qu’il parle aussi du 11 septembre…
Le pire, ce ne sont pas ses approximations, ses amalgames plus que douteux, finalement classiques chez les vieux tontomaniaques de sa trempe. Le pire, c’est que Bergé montre son vrai visage de Gestapette, déjà découvert lorsqu’il souhaitait une bombe dans les cortèges, et quand il répond à la journaliste qu’il faudrait… faire « soigner » les maires qui refuseront de marier les homos ! Pourquoi pas des camps de rééducation, tant qu’on y est ?
Vous me direz, cette rééducation commence déjà sur les bancs de l’école, comme le prouvent les albums que les enfants devront lire à la rentrée 2013, du genre « Papa porte une robe » (Éditions Seuil jeunesse) ou « Tango a deux papas » (Editions Le Baron perché) ! Le syndicat SNUipp-FSU envisage d’ailleurs de « franchir un nouveau pas » pour lutter contre l’homophobie.
Tout un programme très précis pour faire changer les consciences. La commission de lutte contre les « LGBT-phobies » (eh oui !) du syndicat enseignant « réfléchit aux développements des enseignements susceptibles de faire évoluer les représentations et reculer les préjugés, pour une reconnaissance plus large de l’homosexualité, de la bisexualité, de la transsexualité, afin de faire disparaître les discriminations correspondantes. Elle initie des sessions de sensibilisation-formation pour les enseignant-es ». De quoi satisfaire les rêves les plus fous de ceux qui veulent éradiquer l’idée même de famille traditionnelle.
De son côté, commentant la promulgation de la loi, Pierre Bergé s’est dit « content mais inquiet » : car la victoire, apparemment acquise pour le lobby gay parisien, reste encore fragile. Et si tout partait en vrille ce dimanche ? Une manifestation géante, qui dégénère en affrontement, pourrait faire plier le gouvernement. Surtout si la colère populaire n’est plus contenue par le discours rose bonbon de la Barjot et des ramasse-miettes sarkozystes. Apeuré, Bergé s’insurge contre ceux qui voudraient résister, même pour la forme : « Comment monsieur Copé, qui est un grand personnage politique, peut-il donner son aval à cette manifestation ? », s’offusque le leader gay, annonçant sans rire que, de toute façon, « la majorité des Français sont pour le mariage gay ; le référendum serait perdu ». Chiche ?
- Source : Boulevard Voltaire